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Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 30% des factures de transport comportent des erreurs. Accumulées les unes aux autres, elles pèsent jusqu’à 5% des dépenses de transport. On attend généralement de la transparence de la part des transporteurs, et pourtant, les factures sont souvent gonflées de chiffres aussi complexes qu’opaques. Difficile alors de démêler le vrai du faux ! l Effectuer un audit de facturation peut vous aider à faire le point. Les surcharges tarifaires, véritables fléaux des factures de transport Même s’il est habituel de négocier des conditions tarifaires et des engagements de délais avec les transporteurs, les dérives sont plus nombreuses qu’on ne le pense. Un audit de facturation révèle généralement les mêmes fautifs : les surcharges tarifaires transport. Les surcharges tarifaires  ne sont pas toujours discutées lors de la signature du contrat, mais prévues soit dans les CGV des transporteurs, en annexe de votre grille tarifaire transport, ou en toute transparence dans vos tarifs. Ces dernières peuvent représenter jusqu’à 30% de la facturation totale de transport.  Les surcharges tarifaires des transporteurs se cachent sous des sobriquets aussi vagues que vastes. A titre d’exemple, on peut rencontrer :  La participation sûreté et environnement L’enlèvement extérieur et la livraison supplémentaire La livraison avec hayon La livraison au particulier La livraison dans des zones spécifiques (Corse, îles, montagnes, haute montagne, région parisienne…) La taxe COVID Frais Divers Vous l’avez compris, les surcharges tarifaires dépendent de plusieurs facteurs, et peuvent donc varier en fonction du moyen de transport (routier, maritime, aérien…), du conditionnement (colis, vrac, palette…), de la zone géographique de destination, du profil du destinataire ou bien encore, en fonction de la typologie du flux (express, messagerie, LTL, FTL…).  Les transporteurs appliquent une indexation du prix du carburant Par ailleurs, les transporteurs appliquent  une indexation du prix du carburant au tarif initial. Comme chaque transporteur possède sa propre méthode de calcul, les prix indexés peuvent évoluer chaque mois, voire tous les quinze jours pour certains, en fonction de l’évolution du cours du pétrole. Les référentiels communément utilisés sont ceux du Comité National Routier (CNR). Mais là encore, on ne peut qu’être confus lorsque l’on se perd dans les multiples indices publiés et formules de calcul possibles. L’indexation du prix du carburant est appliquée soit en pied de facture, soit sur le montant total, soit directement à la ligne. A noter que cette indexation peut également être appliquée sur les surcharges tarifaires … Enfin, plus fréquentes qu’il n’y paraisse, les facturations en doublons restent monnaie courante. Et malheureusement, ces erreurs reviennent souvent chères sur la facture finale. Mais difficile de rendre compte de ces erreurs et de ces surcharges lorsque l’accès à la data est limité.  Voici donc autant d’obstacles qui rendent souvent impossible un contrôle permanent des écarts de facturations. Des vérifications manuelles, coûteuses en temps et en ressources, que les entreprises réservent pour d’autres tâches. Elles se limitent donc le plus souvent à des contrôles très aléatoires.  Un délai de prescription limité à 1 an pour les litiges liés aux factures de transport Après avoir constaté des erreurs sur les factures de transport, toute entreprise peut demander un avoir sur ces dernières, à condition de respecter le délai de prescription.  En droit du transport, le délai de prescription indique généralement un terme au-delà duquel il n’est plus possible d’agir devant les tribunaux pour obtenir le règlement d’une facture impayée ni de demander un avoir suite à une erreur de facturation.  Selon l’article L133-6 du code de commerce, toutes les actions fondées sur le contrat de transport de marchandises sont soumises à la prescription annale (autrement dit, toutes les actions en paiement du prix de transport sont prescrites dans le délai d’un an).  Malgré tout, il reste courant de régler les éventuels litiges à l’amiable et de demander un avoir au transporteur, au-delà d’un an, si ce dernier accepte de l’accorder. Il est effectivement difficile pour un transporteur d’argumenter sur le fait qu’il n’a pas respecté le tarif que vous avez pris le soin de négocier avec lui. Dire adieu au casse-tête des écarts de facturation grâce à un audit de facturation digital Fretly réalise des audits de facturation pour les entreprises afin de contrôler et d’analyser leurs factures de transport. L’outil proposé permet ainsi de mettre en lumière toutes les surcharges tarifaires liées au transport. L’analyse est menée de manière algorithmique pour permettre de contrôler 100% des opérations de transport et 100% des rubriques de facturation. Pour ce faire, Fretly collecte les fichiers de facturation, sélectionne les opérations de transport et les compare avec les grilles tarifaires fournies. La plateforme analyse ensuite les données de façon exhaustive et fait gagner un gain de temps considérable aux entreprises généralement confrontées à un flot de données souvent déstructurées.  Gagner en performance est à la portée de tout le monde. Mais commencer par améliorer la visibilité de ses données de transport est souvent un très bon début ! 

À l’heure où les considérations écologiques prennent de la voix et où le bien-être urbain devient une préoccupation de tous les instants, est-il possible d’améliorer son taux de service tout en pensant plus vert ? La livraison à vélo peut s’avérer être LA solution. Le dernier kilomètre, un sujet fâcheux Se faire livrer par camion reste aujourd’hui la norme, que ce soit à la campagne, en ville, ou à la montagne. S’il n’est pas question de remettre en cause son utilité, la problématique est réelle lorsque nous abordons la notion du dernier kilomètre.  Le dernier kilomètre fait référence à la dernière étape de livraison d’un produit, de l’entrepôt jusqu’au domicile du consommateur final. Cette étape est généralement la plus coûteuse de la chaîne de distribution (pour des raisons logistiques), mais aussi l’une des étapes qui participe le plus à la pollution puisqu’elle représente à elle seule 20% du trafic urbain.  Faudrait-il alors sacrifier la livraison en camion au bénéfice de la livraison à vélo ? Le ratio semble dérisoire, pourtant, 42% des produits livrés seraient en fait des marchandises légères qui pourraient être livrées autrement que par camion. Lorsque l’on sait qu’un vélo cargo peut transporter jusqu’à 300 kg de marchandises, l’idée d’utiliser ce transport séduit donc de plus en plus les entreprises, qui voient en ce mode de livraison peu banal, le moyen de faire des économies sans précédent. A titre d’exemple, DHL express a implanté cette logistique dès 2017 dans 14 villes françaises (Paris, Lyon, Strasbourg…). L’entreprise de transport envisagerait aussi de remplacer 70% de sa flotte de livraison par des solutions propres d’ici 2025.  Et puis, le covid est passé par là. Si certains pans de l’économie ont été paralysés, ce n’est pas le cas du e-commerce, qui a vu bondir le nombre de ses livraisons, provoquant progressivement des embouteillages incessants dans les centre-villes, et mettant à rude épreuve la qualité de l’air dans les grandes villes. Sans surprise, l’année 2020 a donc été l’année des records pour la cyclo-logistique : 11 000 vélos cargos ont été vendus, soit deux fois plus qu’en 2019.  La livraison à vélo, un atout de “taille” pour décongestionner les villes L’annoncer semble certainement évident, mais le vélo est très peu concerné par les problématiques liées au trafic automobile puisqu’il est autorisé à circuler dans les zones normalement interdites aux véhicules motorisés (rues étroites, zones piétonnes…). Le vélo est donc plus rapide, plus fiable, et permet de garantir un créneau exact au client.  D’un point de vue social, le vélo est un promoteur d’emploi car aucun permis n’est requis pour l’utiliser. Par la même occasion, il concourt à une meilleure qualité de vie puisqu’il ne génère aucune pollution thermique et sonore.  Les avantages ne s’arrêtent pas là : le vélo implique aussi des coûts moins élevés qu’un véhicule motorisé. Il coûte en effet moins cher à l’achat, nécessite peu d’entretien, et peut se garer presque partout sans avoir à payer de place de parking.  N’oublions pas non plus que les grands groupes doivent se conformer aux traités et aux lois qui instituent la RSE (responsabilité sociale et environnementale), et doivent par conséquent rechercher le moyen de diminuer leur empreinte carbone. Aujourd’hui, elles sont par ailleurs soumises à l’obligation d’établir un bilan carbone ou bilan d’émission de gaz à effets de serre (BEGES) tous les 4 ans, sous peine d’une amende de 10 000 euros. Investir dans le vélo en centre-ville pourrait donc apparaître comme un bon atout puisque cela leur permettrait de respecter les principes environnementaux tout en mettant en valeur l’image de la marque.  La voirie urbaine en pleine évolution Pour tenter de répondre au problème de la pollution urbaine, nombreuses sont les communes à avoir posé des restrictions afin d’endiguer ce phénomène. Depuis quelques années, certaines mairies font la guerre aux véhicules polluants dans les centres-villes en mettant en place la circulation alternée, ou bien tout simplement en interdisant leur circulation.   Pour prendre l’exemple de Paris, en 2016, la mairie a initié un PLU (plan local d’urbanisme) avec l’objectif d’assurer une transition vers des solutions plus propres, en créant des “espaces de logistique urbaine de proximité”.  Comme ailleurs en Europe (Pays-Bas, Belgique…), la ville a l’ambition de construire près de la porte de Pantin, un mini “hub” de livraison en plein centre-ville (comprenez un site de livraison en triporteurs électriques de 1000m3). Si les vélos cargos évoluent progressivement en ville, c’est aussi parce que de plus en plus de rues se sont adaptées aux nouveaux usages (comme la rue de Rivoli qui n’est accessible plus qu’aux vélos et aux piétons) Même si l’ère est aux changements, notre fonctionnement actuel ne peut pas être bouleversé par de simples projets d’avenir. En réalité, l’espace public est aujourd’hui jalousement disputé par les usagers. A l’heure où toutes les villes ne sont pas entièrement équipées d’aménagements adéquats, les vélos-cargos doivent encore jouer des coudes pour se faufiler dans la circulation parfois dense et pour stationner sur des voies déjà saturées par le manque de place. Le changement n’est encore pas pour tout de suite, mais espérons qu’il le soit bientôt. 

La performance transport d’une entreprise se mesure à travers sa qualité de service et la maîtrise de ses coûts. De plus, aujourd’hui, une entreprise performante est une entreprise qui intègre la variable de son impact environnemental à sa stratégie.  Le triptyque Qualité-Coût-Délai illustre parfaitement l’équilibre qu’une entreprise doit respecter pour obtenir une performance optimale.  Pour être performante une entreprise doit opérer progressivement une transformation digitale de sa supply chain. Ce sujet touche différents secteurs d’activités : les industriels, les e-commerçants ou encore les distributeurs sont concernés. Tous doivent prendre en main une transformation en profondeur de la gestion de leurs processus.  Aujourd’hui il est devenu essentiel d’exploiter votre data pour optimiser votre performance transport. En effet, sans l’analyse de la data vous n’obtiendrez pas les meilleurs résultats.  Vous pouvez obtenir un réel impact sur votre performance transport par l’exploitation de vos données. Maîtriser son budget transport  Ce point est généralement essentiel pour toute entreprise. Le transport de marchandises représente généralement 5% du chiffre d’affaires des industriels. C’est à dire plusieurs millions d’euros par an. Il est donc primordial d’optimiser les budgets.  Calculer vos coûts transports est compliqué, comme pour beaucoup d’entreprise. Cela prend du temps, et les risques d’erreurs sont nombreux dans les calculs. En effet, les dépenses transports comportent de multiples dimensions. Pour exemple : le transport sur achat, transport sur vente, frais de stockage … Essayez de savoir ce que dépense une entreprise en transport, vous verrez que la réponse n’est pas évidente. En effet, en demandant à plusieurs personnes d’une même structure, le résultat sera différent. Chacun peut avoir une analyse des coûts différente d’un autre. Les regroupements des coûts de production et de transport dans les contrats de vente est un des facteurs qui explique ces difficultés.  Mais alors comment savoir ce que vous dépensez en transport ? Et Comment le maîtriser ? Décomposer chaque étape de votre supply chain pour isoler vos coûts transports n’est pas la bonne solution. En effet, pour prendre un exemple, l’emballage qui s’effectue en amont aura une influence en aval sur vos coûts transports. C’est grâce à l’utilisation de la data que vous pourrez isoler convenablement ces coûts. De plus pour maîtriser votre budget transport vous devez choisir les bons transporteurs. Ceux qui répondent le mieux à vos besoins, il faut aussi les challenger de temps en temps. Il est important que vous gériez drastiquement votre facturation. Il est essentiel que vous choisissiez votre mode de facturation avec des grilles tarifaires adaptées. Enfin vous devez surveillez et contrôlez leurs facturations. Améliorer sa qualité de service et son impact environnemental Le taux de service est un indicateur phare pour mesurer vos performances transport. Il permet d’apprécier le niveau et la qualité de celles-ci. Plus précisément, il mesure la quantité de produits livrés dans les temps comparée au volume total de produits livrés sur une période donnée. Il agit sur le niveau de satisfaction client, en fonction de la réponse à la demande par rapport aux attentes.  Plus le taux de service est élevé et plus la satisfaction client le sera. Avec des délais de livraison respectés, unités commandées livrées et qualité au rendez-vous. Il existe plusieurs méthodes pour calculer votre satisfaction client. Elles n’intègrent pas forcément toutes les variables pour qu’il soit le plus précis possible : la solution, encore une fois, passe par l’exploitation de votre Data.  Impact environnemental du transport Le transport génère près d’un quart des émissions de CO2 en Europe et 31% des émissions de gaz à effet de serre en France. Dans le même temps, on constate que les véhicules roulent en moyenne à 2/3 de charge. De plus 20% des trajets sont parcourus à vide.* Il est donc important que  l’amélioration de vos performances entre dans une logique de durabilité. Cependant il n’est pas évident de réduire votre impact environnemental sans modifier la gestion de vos flux.   Il faut chercher à diminuer la pollution des transports avec des déplacements indispensables en terme de qualité, coût et délai. Il est possible de choisir des modes de transport moins polluants et de diminuer le nombre de camion. Pour cela il faut optimiser les déplacements grâce à la mutualisation du fret et la massification des chargements.  Une première étape vers la durabilité consiste à réduire votre empreinte carbone.  Il est difficile de rassembler l’empreinte carbone relative au transport de marchandises afin de construire un rapport consolidé. La data répond encore une fois à cet enjeu. *Sources : supply chain masters La Data : la solution pour améliorer sa performance transport La data est un terme anglais, qui signifie « donnée » en français. C’est une information dématérialisée capable de circuler à travers un réseau de télécommunication ou informatique. Dans le domaine du transport il existe une quantité immense de données, stockées depuis des années. Chaque opération de transport génère des data, elles suivent tout votre processus logistique dans son ensemble (amont/aval).  La data permet d’automatiser vos tâches et de contrôler efficacement vos dépenses. Elle vous aide dans vos décisions et vos choix stratégiques pour vos performances transport. Elle permet une analyse plus poussée, précise et détaillée grâce à des logiciels et solutions informatiques. L’automatisation vous permet également de gagner du temps sur des tâches administratives.  Le secteur du transport se digitalise de manière croissante. Vos data sont donc de plus en plus nombreuses et précieuses, l’enjeu s’intensifie. Grâce aux outils d’analyses, la data permet de développer des modèles prédictifs, c’est donc un outil d’aide à la décision majeur. Grâce à l’analyse de données en temps réel, vous obtiendrez des indicateurs qui permettront d’anticiper vos besoins et de faire des choix stratégiques pour le futur.  En effet, l’analyse prédictive permet d’organiser ses flux transports avant même qu’une préparation de commande soit faite. Une optimisation de gestion précieuse qui améliorera vos performances.  Dans les prochaines années les échanges de flux d’informations entre votre entreprise et vos prestataires vont s’intensifier. Votre collaboration deviendra de plus en plus étroite. Vos prestataires logistiques auront donc à se digitaliser pour améliorer vos échanges

Le SDES (Service de la Donnée et des Études Statistiques) a récemment publié les analyses trimestrielles officielles détaillées des prix du transport du premier trimestre 2019. À cette occasion,  Fretly a analysé pour vous les indices des prix du transport sur les deux dernières années, les comparant au premier trimestre 2019. Les prix du transport routier augmentent de +3,6 % Pour commencer, les prix du transport routier du fret de proximité subissent une légère hausse de +0,5 % au premier trimestre 2017. Les deuxièmes et troisièmes trimestres de la même année sont marqués par une décroissance de -1,4 %, vite rattrapée par un pic de +1,4%, du dernier trimestre 2017 au deuxième trimestre 2018. Ensuite, après une courte stagnation au troisième trimestre 2018, les prix du transport routier du fret de proximité baissent de -1,1 %. Ils regagnent +1,4 % au premier trimestre 2019, ce qui reflète donc deux années relativement instables et mitigées. Ensuite, après une très légère augmentation de +0,6 % sur les deux premiers trimestres 2017, les prix du transport routier de fret interurbain stagne durant tout le troisième trimestre 2017. Pourtant, à partir du dernier trimestre 2017, on note une explosion fulgurante des prix interurbains, s’élevant à +3,6 %, jusqu’au dernier trimestre 2018. Durant ces 4 trimestres de hausse constante, le pic le plus significatif s’élève à +1,2 % au deuxième trimestre 2018. Puis, l’année 2019 débute sur un infime abaissement de -0,1 %. La tendance est à la hausse Les prix de la messagerie ont passé deux ans dans un état en constante évolution. On observe une hausse constante d’un total de +5,7 % du premier trimestre 2017 au premier trimestre 2019, interrompue par une diminution imperceptible de -0,3 % au troisième trimestre 2017. De la même façon que la messagerie, les prix du transport de fret international subissent une hausse presque permanente. On observe une évolution de +3,5 % du premier trimestre 2017 au deuxième trimestre 2018, accentuée par un bond de +2 % au premier trimestre 2018. Interrompue par une faible décroissance de -0,1 % au troisième trimestre 2018, les prix du transport international ont déjà subi une hausse de +0,7 % à l’heure actuelle. Dans l’ensemble, on peut donc décrire les années 2017 et 2018 comme mouvantes. Les prix du transport routier ont connu une évolution constante, hormis au troisième trimestre 2017, où ils ontchuté de -0,2 %. Il a, au total, subi une hausse de +3,6 % entre le premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2019.   Les prix du transports aérien baissent de -0,6 % L’année 2017 débute par une légère hausse de +0,7 %, et se termine sur évolution de +1 %, après deux trimestres de baisse de -0,8 %. L’année 2018, quant à elle, est marquée par de fortes variations au niveau des prix du transport aérien du fret. Tout d’abord, au premier trimestre 2018, ils baissent de façon intensive (-1,7 %). Ensuite, au deuxième trimestre 2018, les prix remontent de +2,1 %,suivi d’un troisième trimestre 2018 de fort repli de -3,1 %. Le dernier trimestre 2018 est quant à lui moins marqué en termes de variation puisque les prix sont en légère baisse de -0,3 %. Enfin, les prix du transport aérien du fret du premier trimestre 2019 rebondissent de +1,5 %. Globalement, les prix du transport aérien ont beaucoup changés durant ces deux années : on observe une hausse totale de +5,3 %, contré par une chute de -5,9%. Depuis le premier trimestre 2017, les prix du transport routier ont chuté de -0,6 %. Les prix du transport ferroviaire gagnent +3,9 % Après un début d’année plutôt stable, les prix du transport ferroviaire sont marqués par une hausse continuelle. En effet, les prix n’ont pas cessé de monter pendant un an (+5,6 %), du troisième trimestre 2017 au troisième trimestre 2018. D’ailleurs, au troisième trimestre 2018, le prix subissent une hausse fulgurante de +3,2 % engendrée par un bond important de +7,3 % des prix du transport national. Mais après un an de forte croissance ininterrompue, les prix sont en fort repli (-2,7 %) au dernier trimestre 2018. Enfin, on observe une légère augmentation au premier trimestre 2019 de +0,2 %. Ainsi, les prix du transport ferroviaire des années 2017 et 2018 tendent à évoluer plutôt qu’a diminuer : on compte une hausse d’un total de +5,8 %, et une baisse de 1,9%. Au total, les prix grimpent donc de +3,9 %. Les prix du transport maritime en hausse de +1,4 % Au premier trimestre 2018, les prix du transport de fret maritime diminuent de -1,0 %, rompant ainsi avec deux ans de hausse ininterrompue (+3 %). Toutefois, ces hausses ne compensent pas la baisse enregistrée en 2014 et 2015. Au deuxième trimestre 2018, les prix du transport maritime restent quasiment  inchangés (+ 0,1 %). Au deuxième semestre 2018, on observe une hausse de +2,2 %, amenant l’indice à la valeur la plus haute depuis 2015. S’en suit une diminution de -2,9 % de prix au premier trimestre 2019, amenant l’indice sous sa valeur du deuxième trimestre 2017. De manière générale, les prix du transport maritime ont plus évolué que diminué. En effet, du premier trimestre 2018 au premier trimestre 2019, ils ont subi une hausse de +5,3 %, et baissé de -3,9%. On note donc une légère hausse des prix de +1,4 %. Les prix du transport fluvial remontent +1,3 % Enfin, les années 2017 et 2019 sont marquées par de fortes variations des prix du transport fluvial. Après une faible augmentation de +0,5 % au premier trimestre 2017, les prix chutent de -2,8 % jusqu’au troisième trimestre 2017. On note ensuite une légère augmentation au dernier trimestre 2017 (+0,9 %) avant de retomber de -1 % au premier trimestre 2018. Va s’en suivre une hausse de +6,8 %, qui finit par reperdre -3,1 % au premier trimestre 2019. Voici donc deux ans mitigés pour les prix du transport fluvial : on observe une forte hausse de +8,2 %, mais également une vive baisse de -6,9 %. Au total, les pris ont augmenté de +1,3 % en deux ans.