Les technologies au service de la Supply Chain

Les nouvelles technologies sont désormais omniprésentes dans notre quotidien. Elles sont très utiles dans l’optimisation des processus dans divers secteurs.  De plus en plus d’entreprises ont déjà commencé la transformation numérique de leur Supply Chain, en vue d’offrir une meilleure expérience client. Les nouvelles technologies sont devenues, à part entière, un vecteur de son optimisation. Découvrez dans cet article plusieurs technologies au service de la Supply Chain.  Les avantages des nouvelles technologies pour la Supply Chain Les nouvelles technologies font partie intégrante de notre vie de tous les jours et ne cessent de nous impressionner. Elles touchent désormais le secteur de la logistique.  Aujourd’hui, il est crucial pour les entreprises de mettre en place une Supply Chain agile et réactive. En effet, une organisation qui n’anticipe pas ses besoins est déjà condamnée à les subir. La Supply Chain joue un rôle important pour une entreprise et contribue à l’amélioration de l’expérience client. Dans cette optique, les technologies au service de la Supply Chain permettent aux entreprises de considérablement améliorer leur flux de production et d’optimiser leurs coûts logistiques tout en assurant la qualité des produits acheminés jusqu’au client final. Face à des clients de plus en plus exigeants et qui souhaitent avoir plus de choix, la gestion du stock est essentielle pour une entreprise. Les nouvelles technologies sont là pour aider à automatiser les processus pour moins d’erreurs, moins de charge de travail et plus de rapidité.  Enfin, on ne cesse de parler de Big Data. Par exemple, les données récoltées permettent d’analyser le comportement des clients. Cela permet notamment de prédire la demande et les ruptures de stocks et d’ainsi garder une vision sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Les nouvelles technologies sont avant tout des moyens innovants qui permettent de garantir une meilleure organisation de la Supply Chain mais aussi d’exploiter les données transport. Vers une automatisation de certains processus Au cœur de la Supply Chain, on retrouve l’Intelligence Artificielle, de plus en plus présente. On en trouve de nouvelles utilisations tous les jours. Elle permet notamment d’analyser un grand volume de données en temps réel et gagner en efficacité. Pour une entreprise, il est important de pouvoir gérer son stock et faire face à la demande. Grâce à la data, les technologies d’Intelligence Artificielle permettent notamment de prévoir la demande et d’anticiper les ruptures de stocks. Les différents modèles optimisent ainsi les flux logistiques et la latence. Elle améliore l’expérience client en analysant les différents transporteurs, que ce soit pour le respect de leur temps de livraison ou leur évaluation.  Pilotés par des algorithmes d’Intelligence Artificielle, les objets autonomes sont aussi adoptés pour améliorer les performances de la Supply Chain. Du chariot au drone, ils permettent, entre autres, une meilleure gestion du stock et l’optimisation de certaines tâches manuelles. Récemment, les jumeaux numériques, définis comme la représentation numérique d’un objet physique ou d’un système par Microsoft, sont de plus en plus utilisés dans la Supply Chain. En effet, ils permettent de tester, surveiller, piloter et améliorer des processus grâce à de la donnée en temps réel. Le but est donc de mieux anticiper et de réguler la production afin de maîtriser les coûts et gérer tout autres préoccupations.  Les objets connectés alliés des chaînes d’approvisionnement Internet of things, aussi appelé les “objets connectés”, sont également de plus en plus présents dans notre quotidien. Que ce soit des robots ou des assistants vocaux, ils sont capables d’interagir avec leur environnement et peuvent se connecter entre eux grâce aux technologies de l’information et de la communication. On retrouve ces technologies dans nos maisons, mais elles sont très utilisées dans la Supply Chain afin d’optimiser les processus. En effet, porteurs de nombreuses données, les objets connectés sont idéals pour suivre en temps réel le respect des délais de livraison, la gestion de l’état du stock et de l’approvisionnement ou encore pour contrôler la qualité. Ils peuvent également donner des informations précises sur le comportement d’achat et les besoins des consommateurs en vue de prévisions.  Dotés de GPS pour certains, on les retrouve à différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement. En utilisant des capteurs sur des camions ou des conteneurs, il est possible de suivre leurs mouvements en temps réel pendant qu’ils se déplacent sur différents itinéraires. Un autre exemple pertinent peut être l’utilisation de robots afin de faciliter l’étape de la mise en carton/de l’emballage. La technologie permet ainsi d’améliorer la rapidité du processus et d’éviter les Troubles Musculo-Squelettique engendrés par des opérations répétitives. Les technologies informatiques pour optimiser la logistique Il n’est pas sans savoir que la livraison est un vrai enjeu pour les chargeurs (et plus ou moins un gage de qualité pour les clients). Diverses solutions informatiques existent pour optimiser les opérations logistiques et réduire les coûts du transport.  Les WMS (Warehouse Management System), sont des logiciels qui visent à optimiser et gérer les stock au sein d’un entrepôt. Parmi ses différentes fonctions, il prend en charge la gestion de l’entrepôt en général, des emplacements, du stock, les retours client et les expéditions. Il permet d’automatiser les tâches pour plus de rapidité et de productivité.  Les chargeurs ont la possibilité de coupler un WMS à un TMS pour aider au déroulé du chargement et déchargement des entrepôts. En effet, un TMS ou Transport Management System, a pour objectif de donner de la visibilité sur le déroulement des livraisons en temps réel. Ses informations données apportent des précisions pour les décisions prises dans le cadre de la stratégie transport. Ainsi, le WMS peut donner des prévisions pour le TMS.  Chez Fretly, nous proposons le premier DMS transport pour Data Management System Transport,  qui permet d’analyser et d’optimiser les performances transport depuis une tour de contrôle. En complément d’un WMS et d’un TMS, les entreprises peuvent récolter et analyser de nombreuses données transport pour affiner leurs performances économiques, opérationnelles et environnementales. CONCLUSION En conclusion, les technologies sont des outils quasiment indispensables au sein des différentes étapes de la Supply Chain. En effet, ils permettent d’automatiser de nombreuses tâches,

Comment réduire ses coûts transport ?

Réduire les coûts du transport

Savoir combien d’euros sont dépensés dans une stratégie transport est essentiel. Souvent mis de côté, les coûts du transport sont bien trop élevés. Pour se démarquer des concurrents, il est important pour une entreprise de comprendre et réduire les coûts logistiques transport afin d’optimiser sa rentabilité. Cependant, il est parfois flou pour elle de déterminer les points d’amélioration de leur stratégie transport. A l’heure où le consommateur est ultra exigeant, faire des économies est ainsi un atout concurrentiel. Dans cet article, nous verrons les différents leviers qui réduisent les coûts et qui vous aideront au bon développement de votre stratégie transport. Faire un état des lieux grâce à une cartographie des flux La cartographie des flux logistiques est un processus qui consiste à faire l’inventaire de tous les flux logistiques de votre entreprise. Elle permet de comprendre où des améliorations peuvent être apportées et planifier au mieux leurs opérations. La première étape consiste à identifier tous les différents flux logistiques qui ont lieu dans votre entreprise puis en deuxième étape, de les analyser. Il peut s’agir de ressources telles que les matières premières, les délais de production, les flux d’information ainsi que financiers et bien sûr, des flux transport. En faisant l’inventaire de vos flux logistique et en recherchant des moyens pour les améliorer, vous pouvez rendre votre entreprise plus efficace et plus productive. En effet, utiliser une cartographie des flux transport permet de mieux comprendre et de visualiser les informations, que ce soit pour les délais de livraison ou des trajets effectués. Il est alors possible de détecter ce qui peut être optimisé dans votre organisation afin de réduire les coûts et augmenter la satisfaction client. Choisir les bons transporteurs grâce à des appels d’offres Pour une stratégie transport optimal, il est important de préparer un plan transport avantageux. D’autant plus, que les transporteurs ont tendance à augmenter leurs tarifs tous les 1er janvier. À l’issue d’une cartographie des flux, il est possible de déceler certains blocages et d’identifier ses besoins selon les types d’expédition. Pour réduire le coût du transport, les entreprises doivent choisir des transporteurs qui appliquent correctement leurs grilles tarifaires mais aussi qui proposent des prix attractifs selon leurs besoins. L’appel d’offres vous permet de changer de transporteurs sans entamer de litige. Ainsi, les prestataires les plus intéressants sont retenus et une relation de confiance est créée avec ces derniers. Le e-commerce prend de plus en plus de place et demande davantage d’efforts. Les clients, pour qui le coût et la rapidité de la livraison sont importants, seront également satisfaits si vous optimisez votre plan transport. Selon les KPI prédéfinis (délais, surcharges, prix…), les entreprises sélectionnent avec plus de précisions quels prestataires est le plus intéressant pour expédier leurs colis. L’avantage d’un appel d’offres est qu’il donne une vision claire et transparente du marché. Choisir le bon emballage L’emballage des produits est une étape cruciale, souvent oubliée, dans le processus de transport. Il doit être adapté au produit et au mode de transport. Le type d’emballage a également un impact sur les coûts. Les entreprises doivent optimiser et remplir au maximum les contenants autant dans un but économique qu’environnemental. Par exemple, il est important de veiller à ce que les produits soient bien protégés pendant le transport notamment en optimisant la place. Vous éviterez ainsi la casse et les retours, qui sont souvent très coûteux. Les transporteurs facturent également au poids, ce qui augmente rapidement un budget transport. Il faut alors choisir des cartons et des produits de calages qui sont légers et qui n’impactent pas négativement l’écologie. De plus en plus, notamment chez les “transporteurs expressistes”, il faut également faire attention au poids volumétrique qui prend en compte la taille du colis. Organiser et optimiser les expéditions grâce à un TMS L’utilisation d’un TMS (Transport Management System) chargeurs est un autre moyen de réduire les coûts de transport. Ce type de logiciel permet d’automatiser certaines tâches comme la gestion des stocks et la planification des itinéraires mais aussi d’apporter de la visibilité sur le déroulé des opérations liées au transport. Toutes les données des différents acteurs sont centralisées en un seul endroit pour une plus grande efficacité. Son usage peut être collaboratif, ce qui permet d’optimiser le travail de chacun, d’avoir un meilleur contrôle de l’activité et de faciliter la communication entre eux. Les TMS possèdent de nombreuses fonctionnalités. Après avoir fait l’inventaire de tous les flux logistiques de votre entreprise, il est possible de détecter quels sont les véhicules ou les transporteurs les plus utilisés et pour quel type de produits. Cela vous permettra de mieux adapter votre plan de transport. En outre, les TMS offrent la possibilité aux entreprises de gérer la partie opérationnelle avec précision, notamment par le suivi en temps réel des livraisons. Cela permet de localiser rapidement un problème et de prendre les mesures nécessaires pour que le client soit satisfait. Enfin, ils concentrent un énorme flux de données provenant de l’écosystème, que ce soit transporteurs, clients, douanes, et qui sont partagées sur une même interface. Cette data permet d’analyser les différents flux, calculer les émissions de CO2, gérer les approvisionnements et plus. L’intégration d’un TMS permet ainsi d’avoir une vision globale de l’activité, d’optimiser les opérations, de gagner du temps et de réduire les coûts logistiques . Ce système a également l’avantage d’être adaptable en fonction de la taille de l’entreprise et de ses besoins. Contrôler sa facturation et sa performance grâce à un DMS Un DMS (Data Management System) est une solution digitale qui vous permet de suivre et d’optimiser votre performance transport grâce à la data. Ce type de logiciel présente de nombreux avantages, notamment celui de réduire vos coûts logistiques en contrôlant la facturation et la performance transport. Il permet aux chargeurs d’analyser et d’optimiser leur performance transport. Ainsi, grâce à des audits de facturation, il est désormais plus simple pour les entreprises de détecter les erreurs et les surfacturations. Les entreprises peuvent connecter l’ensemble de leurs outils (TMS, WMS,…) et données opérationnelles pour affiner

La montée en puissance des achats responsables

Avec le temps, acheter de manière responsable est devenu de plus en plus important dans les entreprises, quelle que soit leur taille. Les achats responsables (aussi appelés achats durables) font directement référence aux notions d’éthique, de transparence et de solidarité dans le cadre des stratégies et des réglementations liées à la RSE (responsabilité sociale et économique) des entreprises.  Pour être plus précis, et selon une définition de l’Observatoire des Achats Responsables, l’achat responsable est “tout achat intégrant dans un esprit d’équilibre, entre parties prenantes, des exigences, spécifications et critères en faveur de la protection et de la mise en valeur de l’environnement, du progrès social et du développement économique. L’acheteur recherche l’efficacité, l’amélioration de la qualité des prestations et l’optimisation des coûts globaux au sein d’une chaîne de valeur et en mesure l’impact. Ainsi, les achats responsables englobent trois critères que l’on peut citer :  Le critère environnemental : dans la fonction achat, les entreprises doivent veiller à réduire leurs déchets et leurs émissions de gaz à effet de serre et ainsi préserver les ressources naturelles.  Le critère économique : les achats doivent être calculés selon la qualité de la prestation et des produits mais aussi en fonction des coûts et des délais.  Le critère social : en référence à l’éthique sociale, les achats responsables s’inscrivent dans le respect des droits de l’homme  (discrimination, travail des enfants) et des conditions de travail décentes (sécurité, rémunération…)  Le poids de la fonction achats en entreprise En moyenne, les achats représentent près de 50% du CA d’une entreprise. De par leur poids et par leurs relations directes avec les fournisseurs, ils se révèlent être un axe essentiel de l’amélioration de la performance d’une entreprise. L’entreprise peut alors faire le choix d’intégrer les achats responsables dans sa politique achats, ou bien de les pérenniser dans une stratégie structurelle de RSE.  Aujourd’hui, 44% des acheteurs en grandes entreprises ont pris conscience qu’acheter de façon plus responsable pouvait aussi largement contribuer à améliorer leur performance extra-financière.  La tendance vers des achats plus responsables est à la hausse. En 2020, près de 35% des PME s’étaient lancés dans les achats responsables depuis moins de 2 ans. 57% considèrent d’ailleurs cet axe comme une priorité dans leur stratégie globale.  L’augmentation endémique des normes réglementaires et culturelles Si les entreprises adoptent de plus en plus ce modèle d’achat depuis quelques années, c’est aussi en raison du poids des règles normatives qui pèsent sur elles.  A l’international comme en France, les règles normatives se font progressivement de plus en plus impératives. Par exemple, depuis 1977, une loi fédérale américaine punit la corruption d’agents publics à l’étranger (US Foreign Corrupt Practises Act) et la France impose un devoir de vigilance aux entreprises multinationales et donneuses d’ordre.  Dernièrement, la norme ISO 26000 relative à la responsabilité des organisations a précipité un peu plus le tournant vers les achats responsables.  En France, la norme X50-135-1 déploie des recommandations aux acheteurs qui désirent davantage maîtriser leurs coûts, mais aussi prévoir les risques sociaux, environnementaux et économiques. En 2019, et selon un rapport publié par EcoVadis, 81 % des entreprises interrogées estimaient que la proportion d’achats responsables avait augmenté de façon exponentielle ces 4 dernières années, en réponse aux nouvelles obligations réglementaires.  Sans parler des lois qui fleurissent peu à peu partout dans le monde, les consommateurs finaux sont progressivement devenus juges de leur consommation. Dans un contexte de préoccupations des intérêts sociaux et environnementaux, ils deviennent de plus en plus vigilants à la traçabilité des produits et des services.  L’image d’une entreprise se doit d’être impeccable afin d’éviter à tout prix le coup fatal qu’apporterait une mauvaise réputation. Les exemples ne manquent pas : bafouement des droits de l’homme, déversement de déchets dans la nature et c’est toute la chaîne de l’entreprise qui est mise à mal. Les consommateurs sont aujourd’hui prêts à acheter de façon plus responsable. En contrepartie, ils attendent de la transparence.  Des achats (responsables) qui riment avec atouts Si les entreprises sont poussées à adopter une stratégie d’achats plus responsable, sachez que ce n’est pas uniquement en raison des évolutions sociales et législatives. Pour 60% des grandes entreprises, les achats responsables servent principalement à lutter contre la corruption (puisqu’ils permettent une meilleure transparence et traçabilité). Pour 56% des PME, acheter de façon responsable leur permettrait de garder une maîtrise durable sur leurs coûts.  Dans le rapport publié par EcoVadis en 2019, les entreprises sondées avaient mis en exergue les bénéfices attendus d’un processus d’achats responsable :  Atouts économiques : réduction des coûts, augmentation du chiffre d’affaire Atouts extra-financiers : vecteur d’innovation et de différenciation, amélioration de la note extra-financière et l’acquisition et la rétention des talents, meilleure gestion des risques

Acheteur : Fin d’un métier ?

Pilotage performance achat transport

L’acheteur de demain face au digital  Nul n’est sans savoir que le marché est en pleine évolution digitale. L’automatisation des processus et l’aide numérique à la décision vont-elles marquer la disparition physique de tout un métier ? Si le pas vers la science-fiction fait fantasmer les plus rêveurs, la réalité est bien plus complexe pour les acheteurs. L’importance de l’acheteur en entreprise  Avant de comprendre les enjeux de cette évolution, il est nécessaire de commencer par présenter le profil de l’acheteur, tel qu’il existe aujourd’hui. Selon une étude du CNA, la profession est majoritairement féminine (53%). Nombreux aussi sont les acheteurs à être diplômés (pour 67% des sondés).  Par ailleurs, le métier a progressivement gagné en visibilité.  Dans 47% des cas, le service achats est directement rattaché à la direction générale (DG) des entreprises. Dans 56% des cas, il est rattaché au comité de direction (Codir) ou bien au comité exécutif (Comex).  Les achats sont déterminants dans le fonctionnement stratégique d’une entreprise. Le budget achat d’une entreprise représente en effet entre 5% et 10% de son CA. Le secteur évolue avec son temps, il intègre progressivement des nouveaux concepts économiques et se complexifie jour après jour avec l’insertion de nouvelles normes juridiques et environnementales. Côté compétences, il paraît essentiel qu’un acheteur possède des compétences en droit, ne serait-ce qu’il connaisse les lois concernant la sous-traitance et le RGPD. L’acheteur doit en effet garantir les risques liés aux achats, s’assurer de la qualité des produits et des services, mais aussi contractualiser l’engagement avec les fournisseurs.  Il va s’en dire que les qualités en communication et en négociation sont au cœur du métier.  Malgré tout, une évolution en particulier touche depuis quelques années le secteur des achats : les nouvelles technologies. 54% des sondés estiment que la digitalisation des achats deviendra le nouveau paradigme pour les décennies à venir. Dès lors, comment faire face à l’automatisation des tâches lorsque de plus en plus de systèmes fonctionnent selon des algorithmes ?  Nouvelles technologies : menaces ou opportunités  De nos jours, de nombreux processus sont déjà automatisés grâce à l’intelligence artificielle. Que ce soit par les solutions “source to contract”, ou encore par l’analyse prédictive et le traitement automatique du langage naturel (NPL), le secteur n’a pas fini d’être durablement transformé.  Les exigences sont de plus en plus nombreuses pour un métier qui cherche constamment à se simplifier : Qualité des achats, optimisation du coût total d’acquisition, coordination des accords dans tous les sites des entreprises, voici autant de buts que l’acheteur cherche à atteindre, et que les nouvelles technologies pourraient bientôt accomplir entièrement.  Il est à prévoir que dans plusieurs années, le savoir-faire tout comme le savoir-être puissent être remplacés par la machine. Les études de marché, la collecte et l’analyse des données, ou bien encore l’utilisation des outils pourraient alors être effectuées sans le besoin de l’intelligence humaine.  Pourtant, le métier requiert et requerra toujours des qualités personnelles et comportementales qui ne peuvent pas être assimilées par la technologie.  Un acheteur profondément humain  Réfléchir à un véritable plan de déploiement, identifier des solutions pour les problèmes rencontrés, déterminer les prestataires les mieux adaptés, analyser les coûts de chaque étape de processus, optimiser les livraisons… La performance achat ne s’improvise pas, elle nécessite des compétences qui ne se digitalisent pas.  Un rapport coécrit par Procurious et le cabinet Michael Page met en exergue plusieurs qualités que l’acheteur de demain devra maîtriser d’ici 10 ans :  Une bonne intelligence émotionnelle et relationnelle afin de collaborer au mieux au sein de son groupe de travail  Une créativité et un sens aigu de l’innovation dans le but de dominer tous les défis Un esprit critique et des compétences de prédiction afin de déterminer les besoins des clients et de déterminer une stratégie supply chain Une capacité à communiquer et à convaincre ses collaborateurs TOP 5 DES QUALITÉS À POSSÉDER  À remarquer les tendances actuelles, l’acheteur adoptera une attitude proactive dans ses achats. En effet, aujourd’hui, déjà 57% des acheteurs entament le processus d’achat sans avoir au préalable discuté avec l’entreprise avec laquelle ils souhaitent faire appel.  Le secteur des achats est aussi intimement lié à la gestion des risques : le bénéfice d’une entreprise dépend beaucoup des décisions prises par les acheteurs. L’acheteur de demain laissera donc son rôle de négociateur intransigeant au placard pour devenir un véritable médiateur, conscient que plusieurs intérêts sont en jeu. Ainsi, l’acheteur d’aujourd’hui, mais surtout l’acheteur de demain, sera constamment amené à jouer les intermédiaires de confiance au sein de son organisme afin d’atteindre ses objectifs.  Dès lors, les services achats sont bien plus complexes qu’un programme informatique. Nombreuses sont les fonctions qui ne pourront pas être entièrement effectuées par la machine. L’humain est capable d’un raisonnement émotionnel qu’un algorithme ne pourra jamais appréhender. Alors au lieu de considérer les nouvelles technologies comme d’inévitables remplaçants, il vaudrait mieux les reconnaître comme des collaborateurs qui simplifieront le quotidien des acheteurs dans leurs décisions. 

Comment lancer un appel d’offres transport ?

Rêver de l’appel d’offres transport parfait c’est bien, en faire une réalité, c’est mieux ! On fait le point ensemble sur les zones d’ombres que vous pourriez encore rencontrer avant d’entamer l’incroyable épopée de l’appel d’offres transport.  Phase de réflexion d’un appel d’offres transport: Un appel d’offres transport ne s’improvise pas. Tout se prépare, y compris le moment auquel on le lancera. Il faut savoir que les transporteurs ont généralement tendance à augmenter leurs tarifs tous les ans, au 1er janvier, pour des questions de rentabilité. Surveillez donc régulièrement les prix du marché pour déterminer le moment où vos transporteurs actuels seront le moins compétitifs.  En premier lieu, il faut chercher à dénoncer vos contrats actuels avec vos transporteurs. Pensez à vous y prendre suffisamment tôt :  les contrats de transport comportent toujours un préavis de désengagement de 1 à 4 mois, qui varie selon la durée passée avec vos transporteurs. Cette démarche permettra ainsi de transférer vos flux vers vos nouveaux prestataires sans créer de litige avec vos transporteurs actuels.   Pour aller où l’on veut, mieux vaut savoir d’où l’on vient. Dans un premier temps, il est important de récolter et d’analyser ses flux des 12 derniers mois. Cartographier ces derniers vous permettra de déterminer quelles routes sont les plus souvent empruntées, tout en permettant d’identifier vos besoins selon le type d’expédition. Pendant cette phase, profitez en aussi pour identifier vos KPI de référence (départs et arrivées, quantité, prix, surcharges, délais, CO2…).  Les informations recueillies vous seront essentielles pour constituer un cahier des charges qui correspond au mieux à vos attentes. Pour ce faire, il peut être pertinent de rassembler puis de synthétiser vos statistiques annuelles ainsi que vos factures des derniers mois dans des matrices spécifiques. Divisez-les en fonction des zones géographiques, du poids, ou encore des transporteurs. En détaillant au mieux ces données, les participants pourront plus facilement simuler les coûts réels d’exploitation en vous présentant une offre adaptée à vos besoins.  Phase d’action : lancement de l’appel d’offres transport Une fois le cahier des charges effectué, vous pouvez enfin vous plonger dans la procédure de l’appel d’offres. Vous recevrez alors progressivement les profils des soumissionnaires. Collecter ces données dans un document Excel permettra de rappeler les règles de l’appel d’offres, tout en proposant des matrices à faire remplir par les transporteurs. Afin d’avoir une vision éclairée sur le profil de chaque candidat, n’oubliez pas de leur réclamer leur grille tarifaire de base ainsi que la liste de toutes leurs surcharges tarifaires possibles.  Cette méthode vous facilitera la tâche puisqu’elle vous permettra de comparer les propositions à vos KPI de référence déjà établis. Pendant cette étape d’analyse de données, les outils de Business Intelligence peuvent vous être d’une grande aide.  Commence alors la phase de présélection : déterminez les meilleurs prestataires selon vos critères essentiels : par zone géographique, par délai de livraison, par tranche de quantité (kg/colis/palette). Souvent, les transporteurs ne sont pas toujours compatibles et compétitifs sur toutes les tranches de quantité.  Une fois cette étape réalisée, il est important de construire votre plan de transport optimum. Au début, il sera essentiel de ne pas changer tous vos transporteurs en même temps afin de sécuriser vos flux. Déterminez aussi le track up sur tous vos flux importants. Enfin, concentrez à termes les volumes vers un nombre limité de transporteurs afin de simplifier le pilotage et de contrôler la dépendance économique avec des petits transporteurs. Rappelez-vous :  il est préférable de ne choisir qu’une poignée de prestataires afin de construire au mieux une relation durable et stratégique.  Phase de suivi de l’appel d’offres transport :  Vous avez enfin trouvé chaussure à vos pieds, mais il n’est pas encore temps de lâcher du lest. Une fois les transporteurs sélectionnés, pensez à signer un contrat de collaboration avec chacun d’entre eux. Dans les clauses contractuelles devront figurer les éléments clés de votre cahier des charges afin d’afficher clairement quelles sont vos obligations et vos attentes. A défaut de contrat signé entre les parties, la relation sera encadrée par le “contrat type général”,  applicable au transport routier des marchandises.  Maintenant que votre plan de transport est valide, il devient essentiel de communiquer avec les acteurs internes et externes de votre chaîne logistique afin de signaler la nouvelle organisation. N’hésitez pas non plus à créer des tableaux de bords opérationnels simples et clairs dans le but de bien faire appliquer les consignes par le service chargé des expéditions.  Malgré toutes ces bonnes résolutions, n’oublions pas la réalité : la relation avec vos transporteurs sera souvent loin d’être un long fleuve tranquille. En effet, après avoir réalisé votre appel d’offres, il restera important de garder un œil sur vos premières factures et sur l’évolution de vos KPI de référence. Vous pourriez rencontrer des écarts de facturation alors même que vous aviez stipulé des conditions précises dans le contrat.  Phase d’optimisation (optionnel) Et si par malheur vous constatez à l’avenir des écarts récurrents sur vos factures de transport, vous pourrez décider d’opter pour une solution qui mesure la performance de vos transporteurs.  En amont, il vous sera donc possible de définir des indicateurs de performance, afin de mesurer les délais de livraisons moyens ou encore le taux de service de vos prestataires (nombre de livraisons réalisées dans le temps, comparé au nombre total de livraisons).  Aujourd’hui, certaines plateformes digitales vous permettent de simplifier la mise en relation avec vos transporteurs en vous proposant de gérer des appels d’offres ou encore de suivre les expéditions en temps réel.  Pour arriver à un plan de transport optimal, encore faut-il maîtriser ses données de transport. Certaines entreprises peuvent vous accompagner dans cette optique. A ce titre, Fretly est une solution digitale B2B qui collecte, analyse, et simplifie les données de transport. Elle s’adresse aux entreprises qui ont des flux de transport réguliers, eux-mêmes confiés à des transporteurs partenaires. 

Rétrospective des prix du transport 2019-2020-2021

Le SDES (Service de la Donnée et des Études Statistiques) a récemment publié les analyses trimestrielles officielles détaillées concernant l’évolution des prix du transport du premier trimestre 2021. L’occasion pour FRETLY de décortiquer pour vous les indices des prix du transport sur ces deux dernières années.  Téléchargez le résumé de ces 3 années sous forme d’infographie ici ! ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT ROUTIER Fin 2019, les prix du transport étaient relativement stables, après avoir connu une légère hausse de +0,1% en toute fin d’année, ainsi qu’au début de l’année 2020.  Le mince engouement ne dure pas longtemps. Au deuxième trimestre de l’année 2020, et en raison de la crise sanitaire, les prix du transport routier en général accusent une baisse de -2,3% par rapport au tout début de l’année. Ils augmentent à nouveau de +0,3% avant de baisser de 0,1% à la fin de l’année 2020.  En moyenne, sur l’année 2020, les prix du transport routier ont diminué de -1,1% par rapport à l’année 2019. Si l’on détaille davantage, les prix du fret international ont au contraire augmenté de +0,8% tandis que les prix du transport de fret de proximité et interurbain ont respectivement baissé de -2,3% et -0,6%.  L’année 2021 marque le début d’une hausse timide des prix du transport routier (+0,8%) même s’ils restent inférieurs à leur niveau du premier trimestre 2020.  ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT FERROVIAIRE Alors que fin 2019 les prix du transport ferroviaire de fret connaissaient une hausse de +1,9%, le début de l’année 2020 engage une nouvelle baisse des prix (-4,4% au premier trimestre). Ils rebondissent nettement au deuxième trimestre (+8,8%), puis baissent légèrement de 0,7% au troisième trimestre. A la fin de l’année, les prix du transport ferroviaire stagnent avec une hausse minime de +0,1%.  En moyenne, sur l’année 2020, les prix du transport ferroviaire ont en moyenne augmenté de 2,4% par rapport à 2019.  En 2021, la tendance est à la hausse en début d’année, même si le pic se fait encore timide (+1,7%) ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT MARITIME  (*l’indice des prix du transport maritime comprend l’évolution des prix du transport de fret par ferry ainsi que l’évolution des prix du transport de vrac).  En ce qui concerne le transport maritime, les prix ont augmenté de +0,3% sur l’ensemble des 3 derniers trimestres.  Au début de l’année 2020, le milieu connaît une hausse des prix fulgurante avec + 4,5% sur le premier semestre. Au milieu d’année, l’évolution est plus atone, et les prix du transport maritime diminuent modérément de -1,5%. En revanche, la fin de l’année affiche un pic remarquable avec une hausse de +8,7% Au total, les prix du transport ont enregistré une croissance moyenne de +5,7%.  Début 2021, en raison d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande, les prix du transport maritime grimpent en flèche (+16,1%) ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT FLUVIAL  Pour le domaine du transport fluvial, on constate en deux ans, une évolution fluctuante du prix du transport. La fin d’année 2019 enregistrait déjà une baisse de -2,5%.  Le début d’année 2020 poursuit la même tendance. Entre le premier et le second trimestre, les prix diminuent encore faiblement de -0,9%. Au troisième semestre, les prix repartent à la hausse (+3,5%), mais l’effet ne dure pas. A la fin de l’année 2020, les prix du transport fluvial baissent à nouveau de -5,4%.  Au total, par rapport à l’année précédente, les prix du transport fluvial ont faiblement diminué (-0,6%) 2021 amorce le début timide d’une tendance à la hausse des prix (+0,2% au premier semestre).  ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT AÉRIEN Concernant le transport aérien, alors que les prix avaient baissé de -0,3% en fin d’année 2019 avant de repartir à la hausse en 2020 (+5,3% pour le premier et le deuxième trimestre confondus). Au troisième trimestre 2020, en raison des conséquences de la crise sanitaire et de l’effondrement de la demande, les prix du transport aérien de fret subissent la plus forte baisse depuis plusieurs trimestres (-17,2%).  Finalement, pour le dernier quart de l’année 2020, les prix repartent légèrement à la hausse, avec une augmentation de +2,4%.  En début d’année 2021, on peut enregistrer une flambée des prix du transport de fret aérien, avec +11,9% au premier trimestre. Cela peut s’expliquer en partie parce que beaucoup de compagnies aériennes ont déployé des systèmes “mixtes” pour limiter les pertes dues au coronavirus (une combinaison de fret et de passagers). La raison est aussi à chercher du côté du transport maritime, dont les prix ont largement augmenté en fin d’année 2020. Il y a donc naturellement eu un effet de report à observer vers l’aérien. 

Pourquoi 30% de vos factures transport comportent des erreurs ?

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 30% des factures de transport comportent des erreurs. Accumulées les unes aux autres, elles pèsent jusqu’à 5% des dépenses de transport. On attend généralement de la transparence de la part des transporteurs, et pourtant, les factures sont souvent gonflées de chiffres aussi complexes qu’opaques. Difficile alors de démêler le vrai du faux ! l Effectuer un audit de facturation peut vous aider à faire le point. Les surcharges tarifaires, véritables fléaux des factures de transport Même s’il est habituel de négocier des conditions tarifaires et des engagements de délais avec les transporteurs, les dérives sont plus nombreuses qu’on ne le pense. Un audit de facturation révèle généralement les mêmes fautifs : les surcharges tarifaires transport. Les surcharges tarifaires  ne sont pas toujours discutées lors de la signature du contrat, mais prévues soit dans les CGV des transporteurs, en annexe de votre grille tarifaire transport, ou en toute transparence dans vos tarifs. Ces dernières peuvent représenter jusqu’à 30% de la facturation totale de transport.  Les surcharges tarifaires des transporteurs se cachent sous des sobriquets aussi vagues que vastes. A titre d’exemple, on peut rencontrer :  La participation sûreté et environnement L’enlèvement extérieur et la livraison supplémentaire La livraison avec hayon La livraison au particulier La livraison dans des zones spécifiques (Corse, îles, montagnes, haute montagne, région parisienne…) La taxe COVID Frais Divers Vous l’avez compris, les surcharges tarifaires dépendent de plusieurs facteurs, et peuvent donc varier en fonction du moyen de transport (routier, maritime, aérien…), du conditionnement (colis, vrac, palette…), de la zone géographique de destination, du profil du destinataire ou bien encore, en fonction de la typologie du flux (express, messagerie, LTL, FTL…).  Les transporteurs appliquent une indexation du prix du carburant Par ailleurs, les transporteurs appliquent  une indexation du prix du carburant au tarif initial. Comme chaque transporteur possède sa propre méthode de calcul, les prix indexés peuvent évoluer chaque mois, voire tous les quinze jours pour certains, en fonction de l’évolution du cours du pétrole. Les référentiels communément utilisés sont ceux du Comité National Routier (CNR). Mais là encore, on ne peut qu’être confus lorsque l’on se perd dans les multiples indices publiés et formules de calcul possibles. L’indexation du prix du carburant est appliquée soit en pied de facture, soit sur le montant total, soit directement à la ligne. A noter que cette indexation peut également être appliquée sur les surcharges tarifaires … Enfin, plus fréquentes qu’il n’y paraisse, les facturations en doublons restent monnaie courante. Et malheureusement, ces erreurs reviennent souvent chères sur la facture finale. Mais difficile de rendre compte de ces erreurs et de ces surcharges lorsque l’accès à la data est limité.  Voici donc autant d’obstacles qui rendent souvent impossible un contrôle permanent des écarts de facturations. Des vérifications manuelles, coûteuses en temps et en ressources, que les entreprises réservent pour d’autres tâches. Elles se limitent donc le plus souvent à des contrôles très aléatoires.  Un délai de prescription limité à 1 an pour les litiges liés aux factures de transport Après avoir constaté des erreurs sur les factures de transport, toute entreprise peut demander un avoir sur ces dernières, à condition de respecter le délai de prescription.  En droit du transport, le délai de prescription indique généralement un terme au-delà duquel il n’est plus possible d’agir devant les tribunaux pour obtenir le règlement d’une facture impayée ni de demander un avoir suite à une erreur de facturation.  Selon l’article L133-6 du code de commerce, toutes les actions fondées sur le contrat de transport de marchandises sont soumises à la prescription annale (autrement dit, toutes les actions en paiement du prix de transport sont prescrites dans le délai d’un an).  Malgré tout, il reste courant de régler les éventuels litiges à l’amiable et de demander un avoir au transporteur, au-delà d’un an, si ce dernier accepte de l’accorder. Il est effectivement difficile pour un transporteur d’argumenter sur le fait qu’il n’a pas respecté le tarif que vous avez pris le soin de négocier avec lui. Dire adieu au casse-tête des écarts de facturation grâce à un audit de facturation digital Fretly réalise des audits de facturation pour les entreprises afin de contrôler et d’analyser leurs factures de transport. L’outil proposé permet ainsi de mettre en lumière toutes les surcharges tarifaires liées au transport. L’analyse est menée de manière algorithmique pour permettre de contrôler 100% des opérations de transport et 100% des rubriques de facturation. Pour ce faire, Fretly collecte les fichiers de facturation, sélectionne les opérations de transport et les compare avec les grilles tarifaires fournies. La plateforme analyse ensuite les données de façon exhaustive et fait gagner un gain de temps considérable aux entreprises généralement confrontées à un flot de données souvent déstructurées.  Gagner en performance est à la portée de tout le monde. Mais commencer par améliorer la visibilité de ses données de transport est souvent un très bon début ! 

Livraison en vélo ou en camion ? Faire le bon choix

À l’heure où les considérations écologiques prennent de la voix et où le bien-être urbain devient une préoccupation de tous les instants, est-il possible d’améliorer son taux de service tout en pensant plus vert ? La livraison à vélo peut s’avérer être LA solution. Le dernier kilomètre, un sujet fâcheux Se faire livrer par camion reste aujourd’hui la norme, que ce soit à la campagne, en ville, ou à la montagne. S’il n’est pas question de remettre en cause son utilité, la problématique est réelle lorsque nous abordons la notion du dernier kilomètre.  Le dernier kilomètre fait référence à la dernière étape de livraison d’un produit, de l’entrepôt jusqu’au domicile du consommateur final. Cette étape est généralement la plus coûteuse de la chaîne de distribution (pour des raisons logistiques), mais aussi l’une des étapes qui participe le plus à la pollution puisqu’elle représente à elle seule 20% du trafic urbain.  Faudrait-il alors sacrifier la livraison en camion au bénéfice de la livraison à vélo ? Le ratio semble dérisoire, pourtant, 42% des produits livrés seraient en fait des marchandises légères qui pourraient être livrées autrement que par camion. Lorsque l’on sait qu’un vélo cargo peut transporter jusqu’à 300 kg de marchandises, l’idée d’utiliser ce transport séduit donc de plus en plus les entreprises, qui voient en ce mode de livraison peu banal, le moyen de faire des économies sans précédent. A titre d’exemple, DHL express a implanté cette logistique dès 2017 dans 14 villes françaises (Paris, Lyon, Strasbourg…). L’entreprise de transport envisagerait aussi de remplacer 70% de sa flotte de livraison par des solutions propres d’ici 2025.  Et puis, le covid est passé par là. Si certains pans de l’économie ont été paralysés, ce n’est pas le cas du e-commerce, qui a vu bondir le nombre de ses livraisons, provoquant progressivement des embouteillages incessants dans les centre-villes, et mettant à rude épreuve la qualité de l’air dans les grandes villes. Sans surprise, l’année 2020 a donc été l’année des records pour la cyclo-logistique : 11 000 vélos cargos ont été vendus, soit deux fois plus qu’en 2019.  La livraison à vélo, un atout de “taille” pour décongestionner les villes L’annoncer semble certainement évident, mais le vélo est très peu concerné par les problématiques liées au trafic automobile puisqu’il est autorisé à circuler dans les zones normalement interdites aux véhicules motorisés (rues étroites, zones piétonnes…). Le vélo est donc plus rapide, plus fiable, et permet de garantir un créneau exact au client.  D’un point de vue social, le vélo est un promoteur d’emploi car aucun permis n’est requis pour l’utiliser. Par la même occasion, il concourt à une meilleure qualité de vie puisqu’il ne génère aucune pollution thermique et sonore.  Les avantages ne s’arrêtent pas là : le vélo implique aussi des coûts moins élevés qu’un véhicule motorisé. Il coûte en effet moins cher à l’achat, nécessite peu d’entretien, et peut se garer presque partout sans avoir à payer de place de parking.  N’oublions pas non plus que les grands groupes doivent se conformer aux traités et aux lois qui instituent la RSE (responsabilité sociale et environnementale), et doivent par conséquent rechercher le moyen de diminuer leur empreinte carbone. Aujourd’hui, elles sont par ailleurs soumises à l’obligation d’établir un bilan carbone ou bilan d’émission de gaz à effets de serre (BEGES) tous les 4 ans, sous peine d’une amende de 10 000 euros. Investir dans le vélo en centre-ville pourrait donc apparaître comme un bon atout puisque cela leur permettrait de respecter les principes environnementaux tout en mettant en valeur l’image de la marque.  La voirie urbaine en pleine évolution Pour tenter de répondre au problème de la pollution urbaine, nombreuses sont les communes à avoir posé des restrictions afin d’endiguer ce phénomène. Depuis quelques années, certaines mairies font la guerre aux véhicules polluants dans les centres-villes en mettant en place la circulation alternée, ou bien tout simplement en interdisant leur circulation.   Pour prendre l’exemple de Paris, en 2016, la mairie a initié un PLU (plan local d’urbanisme) avec l’objectif d’assurer une transition vers des solutions plus propres, en créant des “espaces de logistique urbaine de proximité”.  Comme ailleurs en Europe (Pays-Bas, Belgique…), la ville a l’ambition de construire près de la porte de Pantin, un mini “hub” de livraison en plein centre-ville (comprenez un site de livraison en triporteurs électriques de 1000m3). Si les vélos cargos évoluent progressivement en ville, c’est aussi parce que de plus en plus de rues se sont adaptées aux nouveaux usages (comme la rue de Rivoli qui n’est accessible plus qu’aux vélos et aux piétons) Même si l’ère est aux changements, notre fonctionnement actuel ne peut pas être bouleversé par de simples projets d’avenir. En réalité, l’espace public est aujourd’hui jalousement disputé par les usagers. A l’heure où toutes les villes ne sont pas entièrement équipées d’aménagements adéquats, les vélos-cargos doivent encore jouer des coudes pour se faufiler dans la circulation parfois dense et pour stationner sur des voies déjà saturées par le manque de place. Le changement n’est encore pas pour tout de suite, mais espérons qu’il le soit bientôt. 

Les coûts du transport en e-commerce

Pour maitriser vos coûts de transport en e-commerce vous devez répondre à des enjeux économiques mais aussi opérationnels et environnementaux. Les enjeux économiques du transport en e-commerce Des frais de port souvent rédhibitoires pour les consommateurs  C’est une réalité, 75% des Français annulent leur commande en ligne lorsque les coûts de livraison sont trop élevés. Ces coûts de transport en e-commerce pèsent souvent jusqu’à 15% du panier du consommateur. Plus le montant des achats est faible, plus les clients recherchent de la rentabilité. L’inverse fonctionne aussi : 36% des Français attendent un geste commercial du commerçant dès que le montant de leurs achats atteint les 150 euros.  Nombreux sont les e-commerçants à l’avoir donc compris : la livraison gratuite s’est transformée en argument commercial imparable, au point d’en devenir la norme. L’enjeu s’avère souvent important car les clients sont prêts à commander davantage si la livraison est offerte.  Mais n’oublions pas le revers de la médaille pour le e-commerçant : c’est à lui de négocier au plus bas les prix avec ses transporteurs afin de réduire au mieux les coûts que ses clients ne sont pas toujours prêts à payer.  Optimiser ses coûts de transport e-commerce en optant pour la solution la plus adaptée Chaque besoin doit être pourvu de manière différente, et le transport ne fait pas exception. Taille et type de marchandise, localisation des entrepôts, livraison internationale… Autant de critères à prendre en compte avant d’entamer une relation sereine avec un partenaire.  Comme chaque transporteur propose sa propre grille tarifaire, il est nécessaire de veiller à comparer les différentes offres. Nous avons donc dressé une liste non-exhaustive de transporteurs afin d’aiguiller au mieux ceux qui se seraient perdus dans le monde extraordinaire du transport.  Pour les marchandises de petite valeur :  Pour les marchandises de grande valeur et le transport express : Vous l’aurez compris, choisir le bon transporteur, c’est comme choisir sa moitié : rien ne doit être laissé au hasard ! Les enjeux du service client pour le transport en e-commerce Une qualité de livraison qui compte tout autant que l’aspect économique  Aujourd’hui, tous les e-commerçants ont intégré l’importance d’un service client qui doit s’adapter au mode de vie des consommateurs. Optimiser ses coûts de transport en e-commerce ne doit pas être synonyme d’une qualité de service dégradée.  En effet, même si cela n’est pas une généralité, selon l’Ifop, 35% des clients qui vivent une expérience de livraison négative ne commandent plus sur le site sur lequel ils ont commandé une première fois. Les clients deviennent de plus en plus exigeants au point que 82% des Français font le choix d’un site e-commerce en fonction de la rapidité de la livraison.  Si la rapidité est un aspect non négociable de la qualité client, il ne faut pas non plus faire une croix sur le choix du mode de livraison. Nombreux sont les clients à vouloir prendre la main sur leur manière d’être livrés, et 62% d’entre eux privilégient la livraison à domicile.  A noter qu’il est préférable de proposer plusieurs options de livraison puisque près de 60% des Français sont prêts à abandonner leur commande s’ils ne sont pas satisfaits des moyens de livraison proposés.  Une livraison réussie passe donc par le bon choix de ses transporteurs. Chacun proposant des formules variées afin de satisfaire au mieux tous les besoins des clients : flexibilité des horaires, livraison express, ou encore prise de rendez-vous. L’importance de proposer une solution simplifiée des retours de produits Optimiser sa qualité de service passe aussi par une meilleure gestion des retours de produits. De manière générale, 63% des consommateurs estiment que les retours sont trop compliqués. En effet, selon la FEVAD, les détaillants seraient nombreux à ne pas disposer de système adéquat pour gérer ce flot d’articles.  Selon UPS, 68% des consommateurs passent en revue la politique de retour et d’échange d’un site web avant de réaliser un achat. Et pour les entreprises qui la proposent, le retour gratuit fonctionne comme une belle valeur ajoutée. Dès lors, la politique de retour peut impacter considérablement le taux de conversion d’un e-commerce.  Les enjeux environnementaux du transport en e-commerce Comment parler des coûts du transport en e-commerce sans évoquer les conséquences environnementales des livraisons ? Les maux ne manquent pas : congestion des villes par les camions, émissions de carbone, pollution sonore… Difficile de passer outre ces problèmes lorsque de nos jours, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à leur empreinte carbone.  Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions visant à réduire l’empreinte carbone. La première consiste à utiliser un emballage adapté à la taille du produit et à limiter le plastique comme matériau de remplissage. La livraison de proximité, avec l’usage de vélos, de vélos-cargos, la livraison collaborative ou encore de véhicules électriques apparaît aussi comme une alternative toute trouvée. Enfin, les relais colis restent un très bon compromis puisqu’ils ne garantissent pas un délai de livraison imposé.  Afin de mieux sensibiliser aux impacts environnementaux, une solution serait aussi d’afficher le CO2 généré lors de chaque commande passée. Mais malgré toutes ces bonnes idées, seules 36 des 100 plus grandes boutiques en ligne permettent aujourd’hui à leurs clients de choisir des alternatives plus vertes. 

Pourquoi développer ses relations écoles-entreprises ?

Un enjeu éducatif Les relations écoles-entreprises ne sont pas récentes. De plus en plus d’écoles organisent des conférences, forums ou « business week » pour favoriser la rencontre entre le monde de l’enseignement et le monde professionnel. Les écoles de commerce ont une longueur d’avance sur les autres, elles ont saisi immédiatement l’importance de cette proximité avec les entreprises. Ces relations sont devenues indispensables pour que les étudiants prennent connaissance des actualités et des exigences du monde du travail. En effet, la professionnalisation des étudiants est un point clé pour leur entrée dans le monde du travail. Les étudiants sont parfois éloignés de la réalité professionnelle, il est donc essentiel de leur présenter des cas concrets en entreprise pour qu’ils fassent le parallèle entre la théorie acquise à l’école et l’application professionnelle. L’intervention d’une entreprise permet d’informer les étudiants sur son fonctionnement et ses métiers. Ils peuvent ainsi se faire une idée plus précise de leur avenir et développer un intérêt vers un domaine. De plus, ils peuvent questionner directement les intervenants pour éclaircir ou fixer leurs projets professionnels. Enfin, les entreprises se maintiennent informées sur les attentes des futurs collaborateurs. Un enjeu professionnel Les relations écoles-entreprises facilitent le processus de recrutement. Les écoles regorgent d’étudiants en recherche de stages et d’alternances. Une entreprise peut compter sur son école partenaire pour lui proposer des étudiants avec le profil qu’elle recherche. Les entreprises souhaitent être attractives pour attirer de jeunes talents dans leurs effectifs. Leurs interventions dans les écoles leur permettent tout d’abord de se faire connaitre, mais aussi de susciter l’intérêt des étudiants. Plus une entreprise séduira les étudiants plus le recrutement sera efficace. Une entreprise peut également intervenir dans une école pour présenter ses métiers et leurs spécificités dans un secteur d’activité précis. Elle apportera une meilleure connaissance de ses activités et objectifs. De plus, recruter des étudiants en stage ou en alternance permet d’apporter un regard neuf au sein d’une entreprise. Un étudiant aura de nouvelles méthodes de travail, de nouveaux outils et des connaissances à partager avec les salariés. Ces relations permettent à une entreprise un recrutement plus fiable. En effet, une confiance envers une école s’installera si le recrutement a été un succès, et que les stagiaires ou alternants ont mené à bien leurs missions. Le recrutement des étudiants est également une opportunité pour les entreprises de les former durant leurs stages/alternances et de les intégrer à leurs équipes suite à l’obtention de leurs diplômes. Les relations écoles-entreprises de Fretly L’équipe Fretly regroupe des profils variés et complémentaires, dans les domaines d’expertises du Transport, des Achats, de la Data et du Commerce. Les membres de l’équipe interviennent en tant que jury dans des écoles et prennent part aux événements qu’elles organisent. Notre fondateur, Philippe Adjadj, a pris place en tant que jury à l’Esap lors de soutenance pour le cycle Acheteur Leader ou encore Manager Achats Internationaux. Ayant tenu la fonction de directeur des achats pendant 15 ans, il a apporter son oeil d’expert aux acheteurs de demain. Il est aussi intervenu à l’Idrac auprès des étudiants du Master Marketing, Achat et Supply Chain, pour apporter son éclairage sur l’optimisation des achats de transport en entreprise.  David Champalle, notre commercial, a été jury à l’Isteli pour le diplôme de Responsable Production Transport logistique. Il a également participé à la Business Week de l’Inseec pour intégrer des étudiants dans son équipe. Céline Bruno, notre Data analyst, a participé au forum open’up de Polytech Lille. Elle a échangé avec les étudiants sur l’innovation de Fretly dans le but de leur présenter un cas concret autour de la Supply Chain. Enfin, Céline s’est rendu à l’Iut Lumière Lyon 2 pour animer une conférence métier autour de l’analyse de données dans la Supply Chain.  Les relations écoles-entreprises créent une relation de confiance entre les deux parties et permettent aux étudiants d’avoir une vision du monde professionnel et des problématiques opérationnelles. Ces relations sont « gagnant-gagnant ». Une entreprise et une école apprennent l’une de l’autre. Le savoir et le savoir-faire sont échangés. Les deux tirent avantage de ces échanges et les bénéfices ne sont pas à négliger. Elles permettent de maintenir un lien sur le long terme entre le monde professionnel et étudiant.