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Rédiger cahier des charges pour un appel d'offres
Transport

Rédiger un cahier des charges pour un appel d’offres réussi

Plusieurs raisons poussent à effectuer des appels d’offres dans la logistique. Entre réduction des coûts et expérience client, il est souvent recommandé de changer de transporteurs pour satisfaire vos besoins. Alors que de nombreux transporteurs sont déjà présents sur le marché, il est important de les sélectionner à partir de critères solides. Pour cela, un cahier des charges doit être préparé et quelques éléments sont à garder à l’esprit. En exposant clairement vos besoins, vous donnez aux transporteurs potentiels une idée précise de ce que vous recherchez et vous augmentez les chances de recevoir des propositions qui répondent à vos attentes. Un cahier des charges incomplet, c’est le risque pour votre entreprise d’être confrontée à des prestations complémentaires pour répondre à des besoins non précisés en amont. Dans cet article, nous allons passer en revue les éléments essentiels d’un cahier des charges gagnant. Que vous vous prépariez à manager vous-même un appel d’offres ou que vous souhaitiez simplement mieux comprendre le processus, poursuivez votre lecture ! 1. Quels sont les différents objectifs d’un appel d’offres transport ? La préparation d’un appel d’offres est une tâche complexe qui ne doit pas être prise à la légère.  La première étape consiste à identifier les objectifs de l’appel d’offres transport. Cela vous permettra de mieux cibler vos besoins lors de la préparation du cahier des charges. Un d’appel d’offres transport peut varier en fonction des besoins d’une entreprise à l’autre mais répond à plusieurs problématiques communes : La réduction des coûts : l’objectif est de réduire les coûts de transport tout en maintenant ou en améliorant les niveaux de service. Pour rappel, les revalorisations tarifaires des transporteurs ont lieu chaque fin d’année pour être applicables en début d’année. Service  client : l’objectif est d’améliorer le service client en réduisant les temps de transit, en augmentant la fiabilité, etc. Planification de la capacité : l’objectif est d’ajouter de la capacité en prévision de la croissance future. Un appel d’offres est un moyen de garantir une concurrence équitable et ouverte. Après avoir défini un cadre, la relation entre chargeurs et transporteurs ne peut qu’être synonyme de transparence. Cependant il faut bien le préparer en amont. Cette étape concrétise la phase de définition des besoins. Il est nécessaire de s’assurer de bien les retranscrire et particulièrement ceux non-satisfaits par la solution existante. Néanmoins, il faut être prêt à modifier quelques-uns de ces besoins ou certaines contraintes si plusieurs transporteurs vous opposent une fin de non-recevoir. 2. Que devez-vous prendre en compte lorsque vous rédigez un cahier des charges pour un appel d’offres  transport ? Lors de la rédaction du cahier des charges de votre appel d’offres transport, il y a différents éléments clés à prendre en compte. Tout d’abord, vous devez avoir une compréhension claire de la carte de vos flux logistiques. En effet, effectuer une cartographie des flux fournit un moyen clair et concis d’identifier tous les points de chargement, de collecte et de livraison, ainsi que des éléments chiffrés (prix transport par client, prix kg par transporteur,…) qui pourraient avoir un impact sur la fluidité des flux et le prix. Elle peut donc aider à distinguer les zones susceptibles d’être améliorées. Ainsi en photographiant votre activité transport , vous pouvez être sûr que votre cahier des charges tient compte de toutes les spécificités potentielles de votre activité (type de produit expédiés, poids moyen par expédition, prix par destination,…)  L’activité de l’entreprise doit être prise en compte lors de la rédaction des spécifications d’un appel d’offres transport, cela permettra de s’assurer que les services fournis répondent à vos attentes. Prendre le temps de considérer tous les aspects de l’activité de l’entreprise permettra de créer un appel d’offres plus précis et donc plus fructueux. En outre, la rédaction d’un cahier des charges pour un appel d’offres transport demande à respecter plusieurs règles d’or: Être concis Être précis Identifier les contraintes et les impacts Prioriser les points importants Anticiper les évolutions possibles 3. Quels sont les éléments principaux d’un bon cahier des charges ? Une fois que vous avez pris en compte tous les éléments mentionnés ci-dessus, vous pouvez commencer à rédiger votre cahier des charges. Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive, mais qui vous donnera une idée de ce qu’il faut y inclure. – Présentation de l’entreprise Il est important de donner un aperçu de votre entreprise, de votre marché, de vos clients, de vos produits, de votre modèle économique, de vos chiffres clés ou encore de votre ambition. Cela aidera le ou les potentiels transporteurs à comprendre votre activité et déterminer s’ils sont en mesure de répondre à vos besoins. – Objectifs de l’appel d’offres Il est important de préciser pour quels types de flux et quel type de conditionnement l’appel d’offres est mis en place.  Cela permettra de s’assurer que seules les propositions qui répondent à vos besoins sont soumises. – Caractéristiques des flux Suite à une cartographie des flux, de nombreuses données peuvent être extraites et venir compléter cette section. Il est important d’identifier l’origine et la destination des flux de l’entreprise, les types de transporteurs utilisés, le poids total et le nombre d’expéditions sur une période donnée. – Planning de l’appel d’offres Un planning permet de visualiser les dates importantes relatives à l’appel d’offres de transport. Cela vous permettra de planifier votre travail et aidera également le ou les transporteurs potentiels à savoir quand ils doivent fournir leur proposition. – Caractéristiques détaillées des produits expédiés Cette section comprend des renseignements sur les différents types de conditionnement/emballage. En outre, il est essentiel de préciser le type de produits ainsi que le poids moyen, les dimensions des palettes et la valeur des envois. Ces informations aideront le transporteur à déterminer s’il dispose des camions et des ressources nécessaires pour traiter vos envois. – Enlèvements et types de livraison Les sites d’enlèvements, fréquences et plages de ramassage mais aussi les différents profils des clients à livrer doivent être définis dans le document. Les coordonnées nécessaires sont à figurer dans le cahier des charges.

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Achat / Supply Chain

Les technologies au service de la Supply Chain

Les nouvelles technologies sont désormais omniprésentes dans notre quotidien. Elles sont très utiles dans l’optimisation des processus dans divers secteurs.  De plus en plus d’entreprises ont déjà commencé la transformation numérique de leur Supply Chain, en vue d’offrir une meilleure expérience client. Les nouvelles technologies sont devenues, à part entière, un vecteur de son optimisation. Découvrez dans cet article plusieurs technologies au service de la Supply Chain.  Les avantages des nouvelles technologies pour la Supply Chain Les nouvelles technologies font partie intégrante de notre vie de tous les jours et ne cessent de nous impressionner. Elles touchent désormais le secteur de la logistique.  Aujourd’hui, il est crucial pour les entreprises de mettre en place une Supply Chain agile et réactive. En effet, une organisation qui n’anticipe pas ses besoins est déjà condamnée à les subir. La Supply Chain joue un rôle important pour une entreprise et contribue à l’amélioration de l’expérience client. Dans cette optique, les technologies au service de la Supply Chain permettent aux entreprises de considérablement améliorer leur flux de production et d’optimiser leurs coûts logistiques tout en assurant la qualité des produits acheminés jusqu’au client final. Face à des clients de plus en plus exigeants et qui souhaitent avoir plus de choix, la gestion du stock est essentielle pour une entreprise. Les nouvelles technologies sont là pour aider à automatiser les processus pour moins d’erreurs, moins de charge de travail et plus de rapidité.  Enfin, on ne cesse de parler de Big Data. Par exemple, les données récoltées permettent d’analyser le comportement des clients. Cela permet notamment de prédire la demande et les ruptures de stocks et d’ainsi garder une vision sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Les nouvelles technologies sont avant tout des moyens innovants qui permettent de garantir une meilleure organisation de la Supply Chain mais aussi d’exploiter les données transport. Vers une automatisation de certains processus Au cœur de la Supply Chain, on retrouve l’Intelligence Artificielle, de plus en plus présente. On en trouve de nouvelles utilisations tous les jours. Elle permet notamment d’analyser un grand volume de données en temps réel et gagner en efficacité. Pour une entreprise, il est important de pouvoir gérer son stock et faire face à la demande. Grâce à la data, les technologies d’Intelligence Artificielle permettent notamment de prévoir la demande et d’anticiper les ruptures de stocks. Les différents modèles optimisent ainsi les flux logistiques et la latence. Elle améliore l’expérience client en analysant les différents transporteurs, que ce soit pour le respect de leur temps de livraison ou leur évaluation.  Pilotés par des algorithmes d’Intelligence Artificielle, les objets autonomes sont aussi adoptés pour améliorer les performances de la Supply Chain. Du chariot au drone, ils permettent, entre autres, une meilleure gestion du stock et l’optimisation de certaines tâches manuelles. Récemment, les jumeaux numériques, définis comme la représentation numérique d’un objet physique ou d’un système par Microsoft, sont de plus en plus utilisés dans la Supply Chain. En effet, ils permettent de tester, surveiller, piloter et améliorer des processus grâce à de la donnée en temps réel. Le but est donc de mieux anticiper et de réguler la production afin de maîtriser les coûts et gérer tout autres préoccupations.  Les objets connectés alliés des chaînes d’approvisionnement Internet of things, aussi appelé les “objets connectés”, sont également de plus en plus présents dans notre quotidien. Que ce soit des robots ou des assistants vocaux, ils sont capables d’interagir avec leur environnement et peuvent se connecter entre eux grâce aux technologies de l’information et de la communication. On retrouve ces technologies dans nos maisons, mais elles sont très utilisées dans la Supply Chain afin d’optimiser les processus. En effet, porteurs de nombreuses données, les objets connectés sont idéals pour suivre en temps réel le respect des délais de livraison, la gestion de l’état du stock et de l’approvisionnement ou encore pour contrôler la qualité. Ils peuvent également donner des informations précises sur le comportement d’achat et les besoins des consommateurs en vue de prévisions.  Dotés de GPS pour certains, on les retrouve à différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement. En utilisant des capteurs sur des camions ou des conteneurs, il est possible de suivre leurs mouvements en temps réel pendant qu’ils se déplacent sur différents itinéraires. Un autre exemple pertinent peut être l’utilisation de robots afin de faciliter l’étape de la mise en carton/de l’emballage. La technologie permet ainsi d’améliorer la rapidité du processus et d’éviter les Troubles Musculo-Squelettique engendrés par des opérations répétitives. Les technologies informatiques pour optimiser la logistique Il n’est pas sans savoir que la livraison est un vrai enjeu pour les chargeurs (et plus ou moins un gage de qualité pour les clients). Diverses solutions informatiques existent pour optimiser les opérations logistiques et réduire les coûts du transport.  Les WMS (Warehouse Management System), sont des logiciels qui visent à optimiser et gérer les stock au sein d’un entrepôt. Parmi ses différentes fonctions, il prend en charge la gestion de l’entrepôt en général, des emplacements, du stock, les retours client et les expéditions. Il permet d’automatiser les tâches pour plus de rapidité et de productivité.  Les chargeurs ont la possibilité de coupler un WMS à un TMS pour aider au déroulé du chargement et déchargement des entrepôts. En effet, un TMS ou Transport Management System, a pour objectif de donner de la visibilité sur le déroulement des livraisons en temps réel. Ses informations données apportent des précisions pour les décisions prises dans le cadre de la stratégie transport. Ainsi, le WMS peut donner des prévisions pour le TMS.  Chez Fretly, nous proposons le premier DMS transport pour Data Management System Transport,  qui permet d’analyser et d’optimiser les performances transport depuis une tour de contrôle. En complément d’un WMS et d’un TMS, les entreprises peuvent récolter et analyser de nombreuses données transport pour affiner leurs performances économiques, opérationnelles et environnementales. CONCLUSION En conclusion, les technologies sont des outils quasiment indispensables au sein des différentes étapes de la Supply Chain. En effet, ils permettent d’automatiser de nombreuses tâches,

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Réduire les coûts du transport
Transport

Comment réduire ses coûts transport ?

Savoir combien d’euros sont dépensés dans une stratégie transport est essentiel. Souvent mis de côté, les coûts du transport sont bien trop élevés. Pour se démarquer des concurrents, il est important pour une entreprise de comprendre et réduire les coûts logistiques transport afin d’optimiser sa rentabilité. Cependant, il est parfois flou pour elle de déterminer les points d’amélioration de leur stratégie transport. A l’heure où le consommateur est ultra exigeant, faire des économies est ainsi un atout concurrentiel. Dans cet article, nous verrons les différents leviers qui réduisent les coûts et qui vous aideront au bon développement de votre stratégie transport. Faire un état des lieux grâce à une cartographie des flux La cartographie des flux logistiques est un processus qui consiste à faire l’inventaire de tous les flux logistiques de votre entreprise. Elle permet de comprendre où des améliorations peuvent être apportées et planifier au mieux leurs opérations. La première étape consiste à identifier tous les différents flux logistiques qui ont lieu dans votre entreprise puis en deuxième étape, de les analyser. Il peut s’agir de ressources telles que les matières premières, les délais de production, les flux d’information ainsi que financiers et bien sûr, des flux transport. En faisant l’inventaire de vos flux logistique et en recherchant des moyens pour les améliorer, vous pouvez rendre votre entreprise plus efficace et plus productive. En effet, utiliser une cartographie des flux transport permet de mieux comprendre et de visualiser les informations, que ce soit pour les délais de livraison ou des trajets effectués. Il est alors possible de détecter ce qui peut être optimisé dans votre organisation afin de réduire les coûts et augmenter la satisfaction client. Choisir les bons transporteurs grâce à des appels d’offres Pour une stratégie transport optimal, il est important de préparer un plan transport avantageux. D’autant plus, que les transporteurs ont tendance à augmenter leurs tarifs tous les 1er janvier. À l’issue d’une cartographie des flux, il est possible de déceler certains blocages et d’identifier ses besoins selon les types d’expédition. Pour réduire le coût du transport, les entreprises doivent choisir des transporteurs qui appliquent correctement leurs grilles tarifaires mais aussi qui proposent des prix attractifs selon leurs besoins. L’appel d’offres vous permet de changer de transporteurs sans entamer de litige. Ainsi, les prestataires les plus intéressants sont retenus et une relation de confiance est créée avec ces derniers. Le e-commerce prend de plus en plus de place et demande davantage d’efforts. Les clients, pour qui le coût et la rapidité de la livraison sont importants, seront également satisfaits si vous optimisez votre plan transport. Selon les KPI prédéfinis (délais, surcharges, prix…), les entreprises sélectionnent avec plus de précisions quels prestataires est le plus intéressant pour expédier leurs colis. L’avantage d’un appel d’offres est qu’il donne une vision claire et transparente du marché. Choisir le bon emballage L’emballage des produits est une étape cruciale, souvent oubliée, dans le processus de transport. Il doit être adapté au produit et au mode de transport. Le type d’emballage a également un impact sur les coûts. Les entreprises doivent optimiser et remplir au maximum les contenants autant dans un but économique qu’environnemental. Par exemple, il est important de veiller à ce que les produits soient bien protégés pendant le transport notamment en optimisant la place. Vous éviterez ainsi la casse et les retours, qui sont souvent très coûteux. Les transporteurs facturent également au poids, ce qui augmente rapidement un budget transport. Il faut alors choisir des cartons et des produits de calages qui sont légers et qui n’impactent pas négativement l’écologie. De plus en plus, notamment chez les “transporteurs expressistes”, il faut également faire attention au poids volumétrique qui prend en compte la taille du colis. Organiser et optimiser les expéditions grâce à un TMS L’utilisation d’un TMS (Transport Management System) chargeurs est un autre moyen de réduire les coûts de transport. Ce type de logiciel permet d’automatiser certaines tâches comme la gestion des stocks et la planification des itinéraires mais aussi d’apporter de la visibilité sur le déroulé des opérations liées au transport. Toutes les données des différents acteurs sont centralisées en un seul endroit pour une plus grande efficacité. Son usage peut être collaboratif, ce qui permet d’optimiser le travail de chacun, d’avoir un meilleur contrôle de l’activité et de faciliter la communication entre eux. Les TMS possèdent de nombreuses fonctionnalités. Après avoir fait l’inventaire de tous les flux logistiques de votre entreprise, il est possible de détecter quels sont les véhicules ou les transporteurs les plus utilisés et pour quel type de produits. Cela vous permettra de mieux adapter votre plan de transport. En outre, les TMS offrent la possibilité aux entreprises de gérer la partie opérationnelle avec précision, notamment par le suivi en temps réel des livraisons. Cela permet de localiser rapidement un problème et de prendre les mesures nécessaires pour que le client soit satisfait. Enfin, ils concentrent un énorme flux de données provenant de l’écosystème, que ce soit transporteurs, clients, douanes, et qui sont partagées sur une même interface. Cette data permet d’analyser les différents flux, calculer les émissions de CO2, gérer les approvisionnements et plus. L’intégration d’un TMS permet ainsi d’avoir une vision globale de l’activité, d’optimiser les opérations, de gagner du temps et de réduire les coûts logistiques . Ce système a également l’avantage d’être adaptable en fonction de la taille de l’entreprise et de ses besoins. Contrôler sa facturation et sa performance grâce à un DMS Un DMS (Data Management System) est une solution digitale qui vous permet de suivre et d’optimiser votre performance transport grâce à la data. Ce type de logiciel présente de nombreux avantages, notamment celui de réduire vos coûts logistiques en contrôlant la facturation et la performance transport. Il permet aux chargeurs d’analyser et d’optimiser leur performance transport. Ainsi, grâce à des audits de facturation, il est désormais plus simple pour les entreprises de détecter les erreurs et les surfacturations. Les entreprises peuvent connecter l’ensemble de leurs outils (TMS, WMS,…) et données opérationnelles pour affiner

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Cartographie des flux transport
Transport

Comment optimiser ses flux logistique ?

Savoir optimiser la gestion de sa chaîne logistique est un avantage indéniable pour une entreprise. Avec de nombreux outils, il est désormais plus simple de faire face aux différents challenges émergents.  Bien que les flux logistiques soient au cœur de chaque entreprise, peu d’entre elles ont une vue d’ensemble sur la manière dont ces flux pourraient être améliorés. Ces derniers sont une des raisons qui expliquent pourquoi les entreprises voient leurs coûts augmenter et leur expérience client diminuer.  Aujourd’hui, la mise en place d’une cartographie des flux logistique permet d’obtenir une meilleure vision de l’ensemble de la supply chain. D’autant plus que le secteur du transport est spécifiquement complexe, la gestion des flux logistique transport est essentielle.  Les différents types de flux logistique Le flux logistique est le processus de déplacement de biens ou de ressources d’un point à un autre.  Les différents flux logistique sont des éléments essentiels pour une entreprise et on y trouve souvent le transport, l’inventaire, les stocks, la gestion des commandes, le service à la clientèle et l’expédition. On distingue deux types de flux logistique :  Les flux logistiques interne : aussi appelés flux de production, ils représentent la circulation des matières premières et des composants en passant par la fabrication et, entre autres, la manutention Les flux logistiques externe : ces derniers correspondent aux différents flux d’approvisionnement et de distribution Un système de flux logistique efficace est primordial pour garantir que les marchandises atteignent leur destination prévue en temps voulu et de manière efficace. Problématiques liées au secteur du transport La logistique et le transport sont des éléments clés dans le développement économique d’une entreprise. Les transporteurs de marchandises fournissent des services d’expédition et de livraison pour le monde entier. Toutefois, ces entreprises sont confrontées à plusieurs obstacles au cours de leur activité. Les manutentions, les opérations de chargement et de déchargement ainsi que la gestion des flux de produits sont difficiles à réaliser.  Les acteurs du transport font face à de nombreuses problématiques complexes. Pour les chargeurs, il est important que le délai de livraison soit respecté pour satisfaire l’expérience client. Ils souhaitent également savoir quelles distances sont parcourus, quelles parties géographiques sont les plus sollicitées ou le nombre moyen d’expéditions. Du point de vue du transporteur, il est important de remplir les camions et de les utiliser aussi efficacement que possible. Avec la montée en puissance du E-commerce, la question de l’emplacement des agences au plus proche de leurs clients peut se poser autant pour les transporteurs que pour les chargeurs.  Les entreprises sont aussi de plus en plus sujettes à vérifier leur impact carbone pour améliorer leur geste environnemental. Elles doivent également tenir compte des différentes législations en vigueur dans les pays où ils opèrent. Cartographie des flux logistiques La cartographie des flux logistiques fait partie des outils de gestion des flux logistiques. Elle peut être utilisée dans de nombreux domaines : pour analyser les flux logistiques dans une entreprise, pour décrire les flux physiques et les flux financiers, pour identifier le lien entre les données et les moyens. Elle reflète l’état actuel des flux dans le domaine d’activité. Elle peut aider les sociétés à organiser leurs activités de façon plus efficace et à améliorer leur productivité. De manière générale, la cartographie permet d’analyser plusieurs données :  Délais de production, de transport, cycle de vie d’un produit etc Qualité Utilisation des ressources Flux d’information et financiers En effet, la cartographie des flux logistique est un outil d’analyse visuelle représentant les différents flux logistique à travers des schémas et des mapping.  Elle peut être utile à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement. Elle permet une meilleure vision de l’ensemble des flux de la supply chain, accessibles par tous les collaborateurs. Les cartes sont utilisées pour visualiser, comprendre et analyser les flux logistiques et les processus clés qu’ils impliquent grâce aux données obtenues. En plus d’aider vos employés à comprendre ces flux, ces cartes peuvent aider les nouveaux membres de votre équipe à s’adapter plus facilement à votre entreprise. Il est alors plus facile pour une entreprise de distinguer les points à améliorer et d’optimiser les dysfonctionnements, les faiblesses.  Cartographie des flux logistique pour le transport La cartographie des flux pour le transport est un outil de gestion qui aide les entreprises dans la planification de leurs opérations et leurs flux de travail. Il s’agit d’un diagramme très utile pour établir les méthodes de travail, les zones de gestion, les normes et les circuits de la planification. Les cartes des flux sont aussi utilisées pour trouver des alternatives aux moyens traditionnels de transport, ce qui peut réduire les coûts et l’impact sur l’environnement. Elle est souvent composée de cartes, de flèches représentant les flux, de pictogrammes qui symbolisent les modes de transport et des tableaux divers.  La cartographie fait appel à la Big Data afin d’analyser en détail les différents flux transport. Les données récoltées permettent ainsi de calculer les temps de trajet et les distances kilométriques de façon plus simple; un véritable gain de temps et d’économie.  La cartographie des flux logistiques présente donc des avantages à ne pas négliger pour améliorer ses performances transport. C’est un outil stratégique pour simplifier et accélérer les prises de décisions que ce soit par exemple pour le transport ou pour le reste de la chaîne d’approvisionnement. En voici 4 principaux avantages:  Augmentation de la productivité Meilleure gestion des stocks Réduction des coûts et amélioration de la qualité Meilleure expérience client De ce fait, la cartographie des flux transport permet aux transporteurs et aux chargeurs de visualiser les mouvements des biens en temps réel. Les entreprises peuvent ainsi faire des économies en réduisant leurs coûts d’exploitation et en diminuant les temps d’attente.  En résumé L’objectif ultime de la cartographie des flux de transport est de créer un système qui permet un flux efficace et ininterrompu des marchandises. En identifiant les obstacles et en éliminant les activités inutiles, il est possible de rationaliser les tâches à valeur ajoutée pour améliorer l’efficacité globale du processus. Cela, appliqué

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Transport

Et si vous optiez pour la livraison collaborative ?

En France, neuf personnes sur dix ont déjà eu recours au principe de consommation collaborative. Depuis plus particulièrement la crise du Covid, un nouveau modèle de livraison est apparu. La livraison collaborative aussi appelée Crowdshipping, séduit de plus en plus de consommateurs. À l’heure d’une économie circulaire de plus en plus répandue, plus besoin de faire appel à des déménageurs ou à se déplacer pour envoyer un colis et faire ses courses, désormais l’entraide est au cœur de cette nouvelle pratique. Chacun peut endosser la casquette d’un livreur de façon temporaire.  Qu’est-ce que la livraison collaborative ? Il n’est pas toujours facile ni économique d’envoyer des colis surtout quand ils sont volumineux. Avec la montée en puissance d’internet, la consommation collaborative qui consiste à louer, acheter, transférer, partager ou échanger des biens entre particuliers a vu émerger un nouveau mode de livraison. On connaît déjà le principe de la consommation collaborative avec des services pour les courses et les repas tels qu’Uber et Deliveroo qui embauchent des auto-entrepreneurs, ou encore la location entre particuliers de logement grâce à des sites comme AirBnB. La livraison collaborative, quant à elle, reste encore nouvelle mais de plus en plus de personnes et commerçants y portent de l’attention. Les plateformes de livraison collaborative ont pour principe de mettre en relation deux particuliers dans le but d’acheminer un colis, des affaires, des courses ou même des repas. Une offre est postée sur la plateforme où des particuliers/livreurs acceptent la livraison, viennent récupérer “la ou les commandes” puis les livrent.  La livraison collaborative permet de rendre service mais aussi de mutualiser les livraisons quand le cas est possible. C’est une alternative à la fois éco responsable, flexible, économique mais aussi qui crée du lien social entre les habitants d’une ville, pour les personnes âgées et isolées ou même à travers la France. Elle est déployable autant dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Ce modèle de livraison repose ainsi sur des ressources déjà disponibles, que ce soit au niveau du trajet prévu ou des transports utilisés comme le métro. 55% des consommateurs accepteraient d’effectuer des livraisons aux habitants de leur quartier selon une étude de Capgemini faite en 2019. Une démarche soucieuse de l’environnement L’écologie étant au cœur des préoccupations, la livraison collaborative offre des possibilités pour réduire l’émission de CO2. Puisque les particuliers utilisent des trajets déjà existants, cela permet de rendre service à d’autres particuliers en parallèle et ainsi mutualiser les livraisons. Que ce soit pour récupérer les courses de vos voisins en même temps que les vôtres, livrer un colis à un voisin ou pour transporter les affaires d’un jeune étudiant qui s’installe dans votre ville de destination, l’impact carbone sera réduit. Le service permet de réduire l’utilisation et le déplacement des camions et des voitures.  Les commerçants sont de plus en plus soucieux de cette question. Ils peuvent voir en la livraison collaborative une alternative aux autres modes de livraison qui séduira bon nombre de clients. Le covoiturage collaboratif La livraison collaborative entre particuliers existe sous différentes formes et présente plusieurs avantages. Certaines applications proposent à un particulier qui voyage de transporter avec lui jusqu’à sa destination d’arrivée un colis ou même des courses. C’est le cas pour Cocolis.fr qui propose une plateforme de livraison collaborative de colis dédiée au covoiturage afin d’éviter de partir “avec le coffre vide”. Ils ont d’ailleurs signé un partenariat avec La Reboucle, site de seconde main appartenant à La Redoute et tout dernièrement avec Izidore, un e-commerce français spécialisé dans la vente seconde main de mobiliers.  Le service est idéal car il permet de faire des économies sur les coûts de transport pour le livreur et sur le coût de l’envoi pour le destinataire. À la fois respectueux de l’environnement et pratique, le covoiturage apporte flexibilité et rentabilité.  La livraison collaborative classique  Il n’y a plus de perte de temps à se déplacer jusqu’en magasin et faire ses achats. La livraison collaborative permet à un particulier à vélo, à pied ou en véhicule motorisé de récupérer un colis, des fleurs, des produits de grandes distributions etc et de les livrer directement à son propriétaire.  Le service est autant un gain de temps pour le destinataire mais aussi un gain économique. En effet, il offre une expérience client optimisée par le suivi en temps réel et une livraison rapide et flexible grâce à des créneaux horaires. La question de la sécurité et de la confiance peut se poser. Pour réduire les appréhensions, les plateformes de livraison collaborative optimisent leur recrutement, utilisent des systèmes de notation ou encore proposent une assurance en cas de problèmes.  Le livreur occasionnel, quant à lui, permet de se faire un complément de salaire et peut par la même occasion regrouper les livraisons qui sont sur son trajet. Certaines plateformes imposent un seuil de livraisons ou de revenu afin que le service ne devienne pas un métier à part entière mais une façon d’aider pour ses fins de mois. Des plateformes comme Shopopop, Yper, MyBoxMan, Urby voient de plus en plus le jour et forment des partenariats avec plusieurs enseignes de la grande distribution, entre autres. Le “site de rencontre” pour professionnels du local, La Charette, permet par exemple de mettre en relation des transporteurs, des producteurs, des facilitateurs de filière locale et des débouchés. Enfin, les commerçants offrent plus de possibilités à leur clientèle tout en limitant les dépenses en logistique. La flexibilité et la transparence, qui se traduit notamment par un suivi en temps réel, séduisent de plus en plus de personnes qui jusqu’alors pouvaient être réticentes. Pour certaines entreprises, la livraison collaborative leur a permis d’obtenir de nouveaux clients et d’augmenter le panier moyen drive.  Les limites de l’offre et de la demande Bien que le concept répond à des modes de consommation plus responsables et plus économiques, il rencontre de nombreux challenges.  Encore nouveaux, les acteurs de la livraison collaborative doivent faire face aux différentes irrégularités dans l’offre et la demande. Les consommateurs souhaitent le développement de 

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Achat / Supply Chain

La montée en puissance des achats responsables

Avec le temps, acheter de manière responsable est devenu de plus en plus important dans les entreprises, quelle que soit leur taille. Les achats responsables (aussi appelés achats durables) font directement référence aux notions d’éthique, de transparence et de solidarité dans le cadre des stratégies et des réglementations liées à la RSE (responsabilité sociale et économique) des entreprises.  Pour être plus précis, et selon une définition de l’Observatoire des Achats Responsables, l’achat responsable est “tout achat intégrant dans un esprit d’équilibre, entre parties prenantes, des exigences, spécifications et critères en faveur de la protection et de la mise en valeur de l’environnement, du progrès social et du développement économique. L’acheteur recherche l’efficacité, l’amélioration de la qualité des prestations et l’optimisation des coûts globaux au sein d’une chaîne de valeur et en mesure l’impact. Ainsi, les achats responsables englobent trois critères que l’on peut citer :  Le critère environnemental : dans la fonction achat, les entreprises doivent veiller à réduire leurs déchets et leurs émissions de gaz à effet de serre et ainsi préserver les ressources naturelles.  Le critère économique : les achats doivent être calculés selon la qualité de la prestation et des produits mais aussi en fonction des coûts et des délais.  Le critère social : en référence à l’éthique sociale, les achats responsables s’inscrivent dans le respect des droits de l’homme  (discrimination, travail des enfants) et des conditions de travail décentes (sécurité, rémunération…)  Le poids de la fonction achats en entreprise En moyenne, les achats représentent près de 50% du CA d’une entreprise. De par leur poids et par leurs relations directes avec les fournisseurs, ils se révèlent être un axe essentiel de l’amélioration de la performance d’une entreprise. L’entreprise peut alors faire le choix d’intégrer les achats responsables dans sa politique achats, ou bien de les pérenniser dans une stratégie structurelle de RSE.  Aujourd’hui, 44% des acheteurs en grandes entreprises ont pris conscience qu’acheter de façon plus responsable pouvait aussi largement contribuer à améliorer leur performance extra-financière.  La tendance vers des achats plus responsables est à la hausse. En 2020, près de 35% des PME s’étaient lancés dans les achats responsables depuis moins de 2 ans. 57% considèrent d’ailleurs cet axe comme une priorité dans leur stratégie globale.  L’augmentation endémique des normes réglementaires et culturelles Si les entreprises adoptent de plus en plus ce modèle d’achat depuis quelques années, c’est aussi en raison du poids des règles normatives qui pèsent sur elles.  A l’international comme en France, les règles normatives se font progressivement de plus en plus impératives. Par exemple, depuis 1977, une loi fédérale américaine punit la corruption d’agents publics à l’étranger (US Foreign Corrupt Practises Act) et la France impose un devoir de vigilance aux entreprises multinationales et donneuses d’ordre.  Dernièrement, la norme ISO 26000 relative à la responsabilité des organisations a précipité un peu plus le tournant vers les achats responsables.  En France, la norme X50-135-1 déploie des recommandations aux acheteurs qui désirent davantage maîtriser leurs coûts, mais aussi prévoir les risques sociaux, environnementaux et économiques. En 2019, et selon un rapport publié par EcoVadis, 81 % des entreprises interrogées estimaient que la proportion d’achats responsables avait augmenté de façon exponentielle ces 4 dernières années, en réponse aux nouvelles obligations réglementaires.  Sans parler des lois qui fleurissent peu à peu partout dans le monde, les consommateurs finaux sont progressivement devenus juges de leur consommation. Dans un contexte de préoccupations des intérêts sociaux et environnementaux, ils deviennent de plus en plus vigilants à la traçabilité des produits et des services.  L’image d’une entreprise se doit d’être impeccable afin d’éviter à tout prix le coup fatal qu’apporterait une mauvaise réputation. Les exemples ne manquent pas : bafouement des droits de l’homme, déversement de déchets dans la nature et c’est toute la chaîne de l’entreprise qui est mise à mal. Les consommateurs sont aujourd’hui prêts à acheter de façon plus responsable. En contrepartie, ils attendent de la transparence.  Des achats (responsables) qui riment avec atouts Si les entreprises sont poussées à adopter une stratégie d’achats plus responsable, sachez que ce n’est pas uniquement en raison des évolutions sociales et législatives. Pour 60% des grandes entreprises, les achats responsables servent principalement à lutter contre la corruption (puisqu’ils permettent une meilleure transparence et traçabilité). Pour 56% des PME, acheter de façon responsable leur permettrait de garder une maîtrise durable sur leurs coûts.  Dans le rapport publié par EcoVadis en 2019, les entreprises sondées avaient mis en exergue les bénéfices attendus d’un processus d’achats responsable :  Atouts économiques : réduction des coûts, augmentation du chiffre d’affaire Atouts extra-financiers : vecteur d’innovation et de différenciation, amélioration de la note extra-financière et l’acquisition et la rétention des talents, meilleure gestion des risques

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Pilotage performance achat transport
Achat / Supply Chain

Acheteur : Fin d’un métier ?

L’acheteur de demain face au digital  Nul n’est sans savoir que le marché est en pleine évolution digitale. L’automatisation des processus et l’aide numérique à la décision vont-elles marquer la disparition physique de tout un métier ? Si le pas vers la science-fiction fait fantasmer les plus rêveurs, la réalité est bien plus complexe pour les acheteurs. L’importance de l’acheteur en entreprise  Avant de comprendre les enjeux de cette évolution, il est nécessaire de commencer par présenter le profil de l’acheteur, tel qu’il existe aujourd’hui. Selon une étude du CNA, la profession est majoritairement féminine (53%). Nombreux aussi sont les acheteurs à être diplômés (pour 67% des sondés).  Par ailleurs, le métier a progressivement gagné en visibilité.  Dans 47% des cas, le service achats est directement rattaché à la direction générale (DG) des entreprises. Dans 56% des cas, il est rattaché au comité de direction (Codir) ou bien au comité exécutif (Comex).  Les achats sont déterminants dans le fonctionnement stratégique d’une entreprise. Le budget achat d’une entreprise représente en effet entre 5% et 10% de son CA. Le secteur évolue avec son temps, il intègre progressivement des nouveaux concepts économiques et se complexifie jour après jour avec l’insertion de nouvelles normes juridiques et environnementales. Côté compétences, il paraît essentiel qu’un acheteur possède des compétences en droit, ne serait-ce qu’il connaisse les lois concernant la sous-traitance et le RGPD. L’acheteur doit en effet garantir les risques liés aux achats, s’assurer de la qualité des produits et des services, mais aussi contractualiser l’engagement avec les fournisseurs.  Il va s’en dire que les qualités en communication et en négociation sont au cœur du métier.  Malgré tout, une évolution en particulier touche depuis quelques années le secteur des achats : les nouvelles technologies. 54% des sondés estiment que la digitalisation des achats deviendra le nouveau paradigme pour les décennies à venir. Dès lors, comment faire face à l’automatisation des tâches lorsque de plus en plus de systèmes fonctionnent selon des algorithmes ?  Nouvelles technologies : menaces ou opportunités  De nos jours, de nombreux processus sont déjà automatisés grâce à l’intelligence artificielle. Que ce soit par les solutions “source to contract”, ou encore par l’analyse prédictive et le traitement automatique du langage naturel (NPL), le secteur n’a pas fini d’être durablement transformé.  Les exigences sont de plus en plus nombreuses pour un métier qui cherche constamment à se simplifier : Qualité des achats, optimisation du coût total d’acquisition, coordination des accords dans tous les sites des entreprises, voici autant de buts que l’acheteur cherche à atteindre, et que les nouvelles technologies pourraient bientôt accomplir entièrement.  Il est à prévoir que dans plusieurs années, le savoir-faire tout comme le savoir-être puissent être remplacés par la machine. Les études de marché, la collecte et l’analyse des données, ou bien encore l’utilisation des outils pourraient alors être effectuées sans le besoin de l’intelligence humaine.  Pourtant, le métier requiert et requerra toujours des qualités personnelles et comportementales qui ne peuvent pas être assimilées par la technologie.  Un acheteur profondément humain  Réfléchir à un véritable plan de déploiement, identifier des solutions pour les problèmes rencontrés, déterminer les prestataires les mieux adaptés, analyser les coûts de chaque étape de processus, optimiser les livraisons… La performance achat ne s’improvise pas, elle nécessite des compétences qui ne se digitalisent pas.  Un rapport coécrit par Procurious et le cabinet Michael Page met en exergue plusieurs qualités que l’acheteur de demain devra maîtriser d’ici 10 ans :  Une bonne intelligence émotionnelle et relationnelle afin de collaborer au mieux au sein de son groupe de travail  Une créativité et un sens aigu de l’innovation dans le but de dominer tous les défis Un esprit critique et des compétences de prédiction afin de déterminer les besoins des clients et de déterminer une stratégie supply chain Une capacité à communiquer et à convaincre ses collaborateurs TOP 5 DES QUALITÉS À POSSÉDER  À remarquer les tendances actuelles, l’acheteur adoptera une attitude proactive dans ses achats. En effet, aujourd’hui, déjà 57% des acheteurs entament le processus d’achat sans avoir au préalable discuté avec l’entreprise avec laquelle ils souhaitent faire appel.  Le secteur des achats est aussi intimement lié à la gestion des risques : le bénéfice d’une entreprise dépend beaucoup des décisions prises par les acheteurs. L’acheteur de demain laissera donc son rôle de négociateur intransigeant au placard pour devenir un véritable médiateur, conscient que plusieurs intérêts sont en jeu. Ainsi, l’acheteur d’aujourd’hui, mais surtout l’acheteur de demain, sera constamment amené à jouer les intermédiaires de confiance au sein de son organisme afin d’atteindre ses objectifs.  Dès lors, les services achats sont bien plus complexes qu’un programme informatique. Nombreuses sont les fonctions qui ne pourront pas être entièrement effectuées par la machine. L’humain est capable d’un raisonnement émotionnel qu’un algorithme ne pourra jamais appréhender. Alors au lieu de considérer les nouvelles technologies comme d’inévitables remplaçants, il vaudrait mieux les reconnaître comme des collaborateurs qui simplifieront le quotidien des acheteurs dans leurs décisions. 

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Transport

Comment lancer un appel d’offres transport ?

Rêver de l’appel d’offres transport parfait c’est bien, en faire une réalité, c’est mieux ! On fait le point ensemble sur les zones d’ombres que vous pourriez encore rencontrer avant d’entamer l’incroyable épopée de l’appel d’offres transport.  Phase de réflexion d’un appel d’offres transport: Un appel d’offres transport ne s’improvise pas. Tout se prépare, y compris le moment auquel on le lancera. Il faut savoir que les transporteurs ont généralement tendance à augmenter leurs tarifs tous les ans, au 1er janvier, pour des questions de rentabilité. Surveillez donc régulièrement les prix du marché pour déterminer le moment où vos transporteurs actuels seront le moins compétitifs.  En premier lieu, il faut chercher à dénoncer vos contrats actuels avec vos transporteurs. Pensez à vous y prendre suffisamment tôt :  les contrats de transport comportent toujours un préavis de désengagement de 1 à 4 mois, qui varie selon la durée passée avec vos transporteurs. Cette démarche permettra ainsi de transférer vos flux vers vos nouveaux prestataires sans créer de litige avec vos transporteurs actuels.   Pour aller où l’on veut, mieux vaut savoir d’où l’on vient. Dans un premier temps, il est important de récolter et d’analyser ses flux des 12 derniers mois. Cartographier ces derniers vous permettra de déterminer quelles routes sont les plus souvent empruntées, tout en permettant d’identifier vos besoins selon le type d’expédition. Pendant cette phase, profitez en aussi pour identifier vos KPI de référence (départs et arrivées, quantité, prix, surcharges, délais, CO2…).  Les informations recueillies vous seront essentielles pour constituer un cahier des charges qui correspond au mieux à vos attentes. Pour ce faire, il peut être pertinent de rassembler puis de synthétiser vos statistiques annuelles ainsi que vos factures des derniers mois dans des matrices spécifiques. Divisez-les en fonction des zones géographiques, du poids, ou encore des transporteurs. En détaillant au mieux ces données, les participants pourront plus facilement simuler les coûts réels d’exploitation en vous présentant une offre adaptée à vos besoins.  Phase d’action : lancement de l’appel d’offres transport Une fois le cahier des charges effectué, vous pouvez enfin vous plonger dans la procédure de l’appel d’offres. Vous recevrez alors progressivement les profils des soumissionnaires. Collecter ces données dans un document Excel permettra de rappeler les règles de l’appel d’offres, tout en proposant des matrices à faire remplir par les transporteurs. Afin d’avoir une vision éclairée sur le profil de chaque candidat, n’oubliez pas de leur réclamer leur grille tarifaire de base ainsi que la liste de toutes leurs surcharges tarifaires possibles.  Cette méthode vous facilitera la tâche puisqu’elle vous permettra de comparer les propositions à vos KPI de référence déjà établis. Pendant cette étape d’analyse de données, les outils de Business Intelligence peuvent vous être d’une grande aide.  Commence alors la phase de présélection : déterminez les meilleurs prestataires selon vos critères essentiels : par zone géographique, par délai de livraison, par tranche de quantité (kg/colis/palette). Souvent, les transporteurs ne sont pas toujours compatibles et compétitifs sur toutes les tranches de quantité.  Une fois cette étape réalisée, il est important de construire votre plan de transport optimum. Au début, il sera essentiel de ne pas changer tous vos transporteurs en même temps afin de sécuriser vos flux. Déterminez aussi le track up sur tous vos flux importants. Enfin, concentrez à termes les volumes vers un nombre limité de transporteurs afin de simplifier le pilotage et de contrôler la dépendance économique avec des petits transporteurs. Rappelez-vous :  il est préférable de ne choisir qu’une poignée de prestataires afin de construire au mieux une relation durable et stratégique.  Phase de suivi de l’appel d’offres transport :  Vous avez enfin trouvé chaussure à vos pieds, mais il n’est pas encore temps de lâcher du lest. Une fois les transporteurs sélectionnés, pensez à signer un contrat de collaboration avec chacun d’entre eux. Dans les clauses contractuelles devront figurer les éléments clés de votre cahier des charges afin d’afficher clairement quelles sont vos obligations et vos attentes. A défaut de contrat signé entre les parties, la relation sera encadrée par le “contrat type général”,  applicable au transport routier des marchandises.  Maintenant que votre plan de transport est valide, il devient essentiel de communiquer avec les acteurs internes et externes de votre chaîne logistique afin de signaler la nouvelle organisation. N’hésitez pas non plus à créer des tableaux de bords opérationnels simples et clairs dans le but de bien faire appliquer les consignes par le service chargé des expéditions.  Malgré toutes ces bonnes résolutions, n’oublions pas la réalité : la relation avec vos transporteurs sera souvent loin d’être un long fleuve tranquille. En effet, après avoir réalisé votre appel d’offres, il restera important de garder un œil sur vos premières factures et sur l’évolution de vos KPI de référence. Vous pourriez rencontrer des écarts de facturation alors même que vous aviez stipulé des conditions précises dans le contrat.  Phase d’optimisation (optionnel) Et si par malheur vous constatez à l’avenir des écarts récurrents sur vos factures de transport, vous pourrez décider d’opter pour une solution qui mesure la performance de vos transporteurs.  En amont, il vous sera donc possible de définir des indicateurs de performance, afin de mesurer les délais de livraisons moyens ou encore le taux de service de vos prestataires (nombre de livraisons réalisées dans le temps, comparé au nombre total de livraisons).  Aujourd’hui, certaines plateformes digitales vous permettent de simplifier la mise en relation avec vos transporteurs en vous proposant de gérer des appels d’offres ou encore de suivre les expéditions en temps réel.  Pour arriver à un plan de transport optimal, encore faut-il maîtriser ses données de transport. Certaines entreprises peuvent vous accompagner dans cette optique. A ce titre, Fretly est une solution digitale B2B qui collecte, analyse, et simplifie les données de transport. Elle s’adresse aux entreprises qui ont des flux de transport réguliers, eux-mêmes confiés à des transporteurs partenaires. 

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Transport

Rétrospective des prix du transport 2019-2020-2021

Le SDES (Service de la Donnée et des Études Statistiques) a récemment publié les analyses trimestrielles officielles détaillées concernant l’évolution des prix du transport du premier trimestre 2021. L’occasion pour FRETLY de décortiquer pour vous les indices des prix du transport sur ces deux dernières années.  Téléchargez le résumé de ces 3 années sous forme d’infographie ici ! ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT ROUTIER Fin 2019, les prix du transport étaient relativement stables, après avoir connu une légère hausse de +0,1% en toute fin d’année, ainsi qu’au début de l’année 2020.  Le mince engouement ne dure pas longtemps. Au deuxième trimestre de l’année 2020, et en raison de la crise sanitaire, les prix du transport routier en général accusent une baisse de -2,3% par rapport au tout début de l’année. Ils augmentent à nouveau de +0,3% avant de baisser de 0,1% à la fin de l’année 2020.  En moyenne, sur l’année 2020, les prix du transport routier ont diminué de -1,1% par rapport à l’année 2019. Si l’on détaille davantage, les prix du fret international ont au contraire augmenté de +0,8% tandis que les prix du transport de fret de proximité et interurbain ont respectivement baissé de -2,3% et -0,6%.  L’année 2021 marque le début d’une hausse timide des prix du transport routier (+0,8%) même s’ils restent inférieurs à leur niveau du premier trimestre 2020.  ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT FERROVIAIRE Alors que fin 2019 les prix du transport ferroviaire de fret connaissaient une hausse de +1,9%, le début de l’année 2020 engage une nouvelle baisse des prix (-4,4% au premier trimestre). Ils rebondissent nettement au deuxième trimestre (+8,8%), puis baissent légèrement de 0,7% au troisième trimestre. A la fin de l’année, les prix du transport ferroviaire stagnent avec une hausse minime de +0,1%.  En moyenne, sur l’année 2020, les prix du transport ferroviaire ont en moyenne augmenté de 2,4% par rapport à 2019.  En 2021, la tendance est à la hausse en début d’année, même si le pic se fait encore timide (+1,7%) ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT MARITIME  (*l’indice des prix du transport maritime comprend l’évolution des prix du transport de fret par ferry ainsi que l’évolution des prix du transport de vrac).  En ce qui concerne le transport maritime, les prix ont augmenté de +0,3% sur l’ensemble des 3 derniers trimestres.  Au début de l’année 2020, le milieu connaît une hausse des prix fulgurante avec + 4,5% sur le premier semestre. Au milieu d’année, l’évolution est plus atone, et les prix du transport maritime diminuent modérément de -1,5%. En revanche, la fin de l’année affiche un pic remarquable avec une hausse de +8,7% Au total, les prix du transport ont enregistré une croissance moyenne de +5,7%.  Début 2021, en raison d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande, les prix du transport maritime grimpent en flèche (+16,1%) ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT FLUVIAL  Pour le domaine du transport fluvial, on constate en deux ans, une évolution fluctuante du prix du transport. La fin d’année 2019 enregistrait déjà une baisse de -2,5%.  Le début d’année 2020 poursuit la même tendance. Entre le premier et le second trimestre, les prix diminuent encore faiblement de -0,9%. Au troisième semestre, les prix repartent à la hausse (+3,5%), mais l’effet ne dure pas. A la fin de l’année 2020, les prix du transport fluvial baissent à nouveau de -5,4%.  Au total, par rapport à l’année précédente, les prix du transport fluvial ont faiblement diminué (-0,6%) 2021 amorce le début timide d’une tendance à la hausse des prix (+0,2% au premier semestre).  ÉVOLUTION DES PRIX DU TRANSPORT AÉRIEN Concernant le transport aérien, alors que les prix avaient baissé de -0,3% en fin d’année 2019 avant de repartir à la hausse en 2020 (+5,3% pour le premier et le deuxième trimestre confondus). Au troisième trimestre 2020, en raison des conséquences de la crise sanitaire et de l’effondrement de la demande, les prix du transport aérien de fret subissent la plus forte baisse depuis plusieurs trimestres (-17,2%).  Finalement, pour le dernier quart de l’année 2020, les prix repartent légèrement à la hausse, avec une augmentation de +2,4%.  En début d’année 2021, on peut enregistrer une flambée des prix du transport de fret aérien, avec +11,9% au premier trimestre. Cela peut s’expliquer en partie parce que beaucoup de compagnies aériennes ont déployé des systèmes “mixtes” pour limiter les pertes dues au coronavirus (une combinaison de fret et de passagers). La raison est aussi à chercher du côté du transport maritime, dont les prix ont largement augmenté en fin d’année 2020. Il y a donc naturellement eu un effet de report à observer vers l’aérien. 

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