La Promesse de la Digitalisation du Transport

La digitalisation du transport, qu’est-ce que c’est ?
C’est tout simplement l’utilisation des nouvelles technologies pour rendre les déplacements et les livraisons plus faciles, plus rapides et plus efficaces. Cela change la manière dont vous planifiez vos voyages et dont les entreprises organisent leurs transports…
Tout ce qu’il faut savoir sur la Green Supply Chain

2022 : de plus en plus d’entreprises cherchent à améliorer leur impact sur la planète en ayant recours à différents moyens. Parmi eux, la Green Supply Chain prend place. Bien plus qu’une obligation réglementaire, c’est également un éveil de conscience de la part de nombreuses entreprises de se tourner vers des solutions plus écologiques et qui sont meilleures pour l’environnement. Cette prise de conscience se fait également chez les consommateurs, qui vont chercher à consommer plus bio, plus éthique et meilleur pour leur santé et l’environnement. De plus en plus de personnes se soucient désormais de leur impact sur la planète. Mais si cette démarche est en pleine ascension, il reste pourtant des domaines dans lesquels il a fallu repenser tout le système pour s’adapter à un fonctionnement plus vert. La Supply Chain en fait partie ! C’est une source majeure de déchets et de pollution : hydrocarbures, énergie, plastiques, empreinte carbone, etc. Mais existe-t-il des mesures pour réduire ou même complètement reconsidérer cette situation ? La Green Supply Chain : qu’est-ce que c’est ? Faisant petit à petit son apparition depuis quelques années, la Green Supply Chain est tout simplement une chaîne d’approvisionnement et de logistique plus verte, plus éco responsable et plus durable. Elle garde le même principe de fonctionnement que la Supply Chain que l’on connaît, mais elle propose des alternatives qui préservent davantage l’environnement. Elle cherche à réduire les impacts négatifs des chaînes d’approvisionnement traditionnelles sur l’environnement en choisissant des fournisseurs, des matériaux et des méthodes de distribution plus efficaces sur le plan énergétique, plus économes en ressources et réduisant les déchets. Les entreprises doivent également s’efforcer de créer un système en boucle fermée afin de maximiser l’efficacité et de réduire l’impact environnemental. Grâce à la chaîne d’approvisionnement verte, les entreprises recherchent des moyens d’innover dans leurs processus commerciaux afin de mieux protéger les ressources naturelles tout en maintenant la rentabilité. En outre, les entreprises peuvent développer des solutions de stockage efficaces qui les aideront à mieux utiliser les ressources existantes et à éviter la surproduction. Les avantages de la Green Supply Chain sont les suivants : Réduction de la consommation d’énergie, Amélioration de la qualité des produits et de la satisfaction des clients, Impact positif sur l’environnement et optimisation des coûts. Les entreprises peuvent également utiliser la chaîne d’approvisionnement verte pour devenir plus compétitives sur le marché en créant un avantage concurrentiel durable. En continuant à adopter des pratiques écologiques, les entreprises seront en mesure d’augmenter leurs bénéfices tout en contribuant à promouvoir la durabilité à l’échelle mondiale. Elles peuvent faire une réelle différence dans la protection des ressources de notre planète pour les générations futures. Comment mettre en place une Green Supply Chain ? Avant de vous lancer, il est important que vous mesuriez l’impact environnemental de votre supply chain actuelle. Pour cela, n’hésitez pas à vous référez au calcul de votre empreinte carbone. Ensuite, il est venu le temps de mettre en place votre Green Supply Chain. Pour se faire, vous devrez : 1. Adoptez des pratiques vertes dans votre chaîne d’approvisionnement : cela signifie identifier et s’approvisionner auprès de fournisseurs, de matériaux et de méthodes de distribution qui sont plus économes en énergie et en ressources et qui réduisent les déchets. 2. Investir dans les sources d’énergies renouvelables : Recherchez des moyens d’investir dans des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire ou éolienne pour réduire l’empreinte carbone de l’entreprise. 3. Utilisez des matériaux recyclés : envisagez d’utiliser ces derniers au lieu de dépendre des ressources brutes dans la mesure du possible et mettez en œuvre des technologies efficaces qui contribuent à réduire les émissions. Cela est également envisageable dans une politique interne à votre entreprise ; réduisez les emballages, surveillez votre consommation d’électricité… 4. Développez des solutions de stockage efficaces : utilisez les ressources existantes en développant des solutions de stockage tout en évitant la surproduction qui peut entraîner le gaspillage des ressources naturelles. 5. Mettez en place un service dédié aux retours de vos marchandises pour faire de la récupération de matériaux : cela vous permettra également de réduire vos coûts. En mettant en œuvre ces stratégies, vous pouvez réduire petit à petit les impacts négatifs sur l’environnement et augmenter la satisfaction de vos clients tout en restant rentables sur du long terme. Et ensuite, comment communiquer vos résultats ? Il est important de communiquer les résultats de la mise en œuvre de la chaîne d’approvisionnement verte en interne et en externe. En interne, les entreprises doivent s’assurer que tous les employés sont au courant de leurs initiatives avec des mises à jour régulières sur les progrès et les réussites. Cela passe notamment par une communication régulière sur la RSE. En externe, elles doivent également s’efforcer d’impliquer leurs clients dans le processus en offrant une transparence sur leurs pratiques en matière de chaîne d’approvisionnement. Elles peuvent créer une stratégie de relations publiques pour aider à faire connaître leurs engagements environnementaux. Cela peut inclure le partage d’exemples de réussite par le biais de communiqués de presse ou de campagnes sur les médias sociaux, ainsi que la participation à des événements et des conférences du secteur axés sur des sujets liés à la durabilité. Par le biais de ces canaux, elles peuvent souligner les contributions positives de leur entreprise aux pratiques commerciales durables et partager les meilleures pratiques avec d’autres organisations. Il est clair qu’investir dans des solutions vertes maintenant sera payant à long terme. Avec une planification minutieuse et du dévouement, les entreprises peuvent créer une chaîne d’approvisionnement durable qui profite à toutes les parties prenantes concernées. Réglementations et Green Supply Chain Les organisations doivent également être conscientes des réglementations applicables aux chaînes d’approvisionnement vertes. En fonction de leur emplacement et de leur secteur d’activité, les entreprises peuvent être tenues de respecter certaines normes environnementales, faute de quoi elles risquent des sanctions telles que des amendes ou des suspensions. Il est important pour les organisations de comprendre les lois pertinentes afin de garantir la conformité à ces réglementations et d’éviter
Tout ce qu’il faut savoir sur le comparateur de grilles tarifaires de Fretly

La nouveauté Fretly est arrivée, et comme vous avez pu le constater, nous vous avons confectionné un comparateur de grilles tarifaires afin de faciliter votre choix de transporteurs les plus adaptés ! Le comparateur de grilles tarifaires de Fretly, comment ça marche ? C’est simple, l’accès est totalement gratuit. Vous importez vos grilles sur notre plateforme en ligne et vous visualisez immédiatement votre comparaison ! La grille tarifaire déposée sera modélisée en seulement quelques jours. Le point de vigilance afin que vos grilles soient modélisées correctement : Une grille tarifaire, c’est une représentation sous forme de tableau, contenant des conditions, des prix et des informations complémentaires venant d’un transporteur. Par exemple, voyez cela comme un fichier Excel qui contiendrait un tableau dans lequel vous pourrez retrouver les prix d’une expédition en fonction de son poids ou de sa quantité de colis/palettes, au départ d’un lieu et d’une destination géographique donnés. Attention : Chez Fretly, une grille est un ensemble de routes et de volumétries différentes pour un seul transporteur, une seule période, une seule unité, un seul service transport, un seul compte… Si votre transporteur propose plusieurs services (par exemple le service express ou bien Premium) cela sera comptabilisé comme une grille par service. Même chose si vous avez plusieurs unités dans votre fichier. Quelques exemples de grilles tarifaires : Bien plus qu’une simple comparaison tarifaire, de nombreux KPIs sont également mis à disposition pour faciliter vos prises de décision. Les grilles comparées sont analysées et restituées sous forme de graphiques pour faciliter la lecture. Voici les conditions : 👉Sur notre plateforme, vous avez la possibilité de déposer 10 grilles tarifaires. 👉Vous pouvez comparer jusqu’à 5 grilles simultanément. 👉Sur 10 grilles déposées, vous pourrez donc effectuer pas moins de 627 comparaisons. 👉Tous les semestres, le compteur se réinitialise. Vous aurez donc de nouveau la possibilité de déposer 10 grilles et commencer de nouvelles comparaisons. Le crédit de modélisation non utilisé durant le semestre précédent sera “perdu”, il n’est pas cumulable. 👉 Vous pourrez toujours consulter vos anciennes grilles sur la plateforme. Vous ne pouvez pas déposer un fichier contenant plus de 10 grilles, il faudra choisir quelles grilles vous souhaitez réellement modéliser pour ne pas dépasser votre crédit de modélisation gratuit. Bien sûr, vous pourrez également souscrire à une offre payante pour modéliser toutes vos grilles ! La facturation d’une grille ne correspond pas à la forme d’un fichier ou à une feuille Excel. Comment analyser vos grilles ? Une fois la modélisation faite, vous pouvez commencer l’analyse de vos grilles. Vous allez retrouver quatre éléments : le scope commun, le classement, les filtres et les résultats. Voici comment analyser chaque élément : 👉Le scope commun : Il représente la similitude des éléments présents sur vos grilles. Par conséquent, si vous comparez deux grilles dont les flux sont totalement différents, votre scope sera de 0%. Toutes les analyses des quatre éléments présentés ici seront faites sur ce scope commun. 👉Le classement : Il vous aide à ordonner les transporteurs en fonction de leurs prix. Exemple: Le transporteur 1 apparait à 78% et le transporteur 2 à 22%. Cela signifie que T1 est moins cher sur 78% du scope commun. 👉Les filtres : ils servent à paramétrer les résultats. Vous retrouverez toutes les variables qui définissent vos grilles (le poids, le pays de départ, le pays d’arrivée…) Les filtres sont présentés sous forme de menu déroulant sélectionnable. Attention : suivant le nombre de filtres non sélectionnés, un graphique différent apparaîtra dans les résultats. Plusieurs résultats sont alors possibles en fonction des différents filtres choisis : 💡 2 variables non sélectionnées = une Heatmap apparaît. La représentation graphique nommée Heatmap permet une analyse macro de la comparaison, à 2 dimensions, une variable en abscisse et une seconde en ordonnée. Chaque case représente un ensemble de prix par rapport aux variables fixées ainsi qu’aux conditions associées à la ligne et à la colonne du graphique. La couleur de la case correspond au transporteur le moins cher selon l’ensemble des variables fixées/sélectionnées auparavant. La case apparaîtra grise s’il y a une égalité tarifaire. En passant la souris sur une case, vous pourrez observer les tarifs de l’ensemble des grilles comparées. La Heatmap vous permet en un coup d’œil d’analyser un nombre élevé de flux et de repérer quel transporteur est le moins cher dans quelles conditions et les tendances annoncées. Prenons l’exemple ci dessous : Nous pouvons rapidement constater que la grille 1 est la moins chère dans une majorité de département en dessous de 10 unités envoyées, notamment dans la région parisienne. Par ailleurs, pour 1 unité, peu importe la destination, la grille 2 reste la moins chère. Pour les départements 30 / 31 / 33 / 34, la grille 1 sera la moins chère. De multiples analyses peuvent être faites grâce à ce type de représentation. 💡 1 variable non sélectionnée = un Bar Plot apparaît. La représentation graphique nommée Bar Plot dépend d’une seule variable fixée en abscisse du diagramme en barre (l’ordonnée sera toujours le prix). En fixant une variable supplémentaire par rapport à la Heatmap, il permet d’avoir un niveau de détail supplémentaire et ainsi réduire le scope de l’analyse. Prenons l’exemple ci dessous : Précédemment, nous avons remarqué avec la Heatmap que la grille 2 est la moins chère pour 1 unité. Nous pouvons imaginer que la différence de prix avec la grille 1 soit minime. Afin de s’en assurer, nous fixons la variable unité à 1 et laissons la variable département non remplie. Cette dernière apparaît donc sur l’abscisse. Nous constatons que la différence entre la grille 1 et la grille 2 est assez importante, à l’exception des départements 38, 73 et 74. Nous pouvons imaginer une seconde analyse sur un département précis. Un chargeur expédie sa marchandise essentiellement dans le département 94. Dans ce cas, nous fixons la variable département (94) et nous constatons la variation des prix avec l’apparition du Bar Plot : Grâce à la Heatmap, nous avons pu constater que la grille
La place de la blockchain dans la digitalisation du transport

Le secteur du transport est l’une des industries les plus importantes et les plus fiables au monde. Il est responsable du déplacement des personnes et des marchandises, et joue un rôle essentiel dans le commerce mondial. Ce secteur a connu de nombreux changements au fil des années, avec l’avènement des nouvelles technologies et la montée de la mondialisation. Il s’est orienté vers la numérisation, les entreprises cherchant à adopter de nouvelles technologies pour améliorer leur efficacité et leur compétitivité. La Blockchain est l’une des technologies qui prend petit à petit du terrain dans le secteur du transport. Aujourd’hui, nous allons voir la place de la Blockchain au sein des nouvelles technologies de la chaîne d’approvisionnement. La Blockchain, qu’est-ce que c’est ? Connue à l’origine pour son utilisation dans la cryptomonnaie, la Blockchain se définit comme une technologie émergente qui permet de stocker et de transmettre des données de manière transparente et en toute sécurité sans avoir besoin d’une autorité centrale de contrôle. Voyons cela comme un grand livre blanc numérique où les données et l’historique des échanges entre ses utilisateurs sont sauvegardés ; elle est d’ailleurs hébergée par ces derniers. Ces données ne peuvent pas être modifiées par la suite, et elles peuvent avoir une valeur financière. La Blockchain comporte notamment des NFT (jetons non fongibles) ; les premières représentations d’un objet auquel est rattaché une identité numérique unique depuis le début de l’informatique. Ce sera la Blockchain qui accorde une valeur au NFT, en la stockant. Mais alors, aucune autorité n’est présente dans la Blockchain ? Eh bien, si. Lors d’une demande de nouvelle entrée dans la Blockchain, plusieurs validations seront faites par ceux qu’on appelle « les mineurs » (on parlera ici du métier). Au moins 30 validations seront faites avant que les mineurs vous permettent de rentrer dans la Blockchain. Quelques plateformes de la Blockchain Les principales plateformes pour le développement d’applications décentralisées sont les suivantes : Binance : créée en 2017, elle est considérée comme la plateforme la plus grande en termes d’échange de crypto-monnaie mondiales. Opensea: plus grande marketplace permettant d’acheter, de vendre et de créer des NFT. Hyperledger Fabric : une plateforme open-source qui aide les entreprises à créer des blockchains privées. Corda : une plateforme open-source qui se concentre sur la confidentialité et la sécurité des transactions financières. La place de la Blockchain dans la Supply Chain L’application de la Blockchain dans la chaîne d’approvisionnement est un concept relativement nouveau. L’Estonie a été l’un des premiers pays à utiliser la technologie de la Blockchain dans son système de transport. En 2016, ils ont lancé un projet appelé e-Residency qui permet aux personnes du monde entier de demander une résidence numérique estonienne. Cela leur donne accès à une série de services en ligne, y compris ceux liés aux transports. De plus en plus de pays se tournent vers la solution Blockchain pour résoudre divers problèmes dans leurs systèmes de transport comme par exemple la chaîne de livraison. Dans le transport, il est parfois difficile de suivre à la trace un cheminement de livraison. La Blockchain peut remédier à ce problème en proposant de façon simple et rapide tout l’historique de livraison, dans le moindre détail. Elle peut être également d’une grande aide concernant la chaîne du froid, cette dernière ayant besoin d’une très grande traçabilité. La Blockchain et ses avantages appliqués au sein de la Supply Chain Si on prend en compte son aspect général, la Blockchain à plusieurs avantages. Définissons-les afin de les accorder à la chaîne d’approvisionnement. 1) L’économie des coûts et l’automatisation En éliminant le besoin d’une autorité centrale, la Blockchain peut contribuer à réduire les coûts. Grâce à sa digitalisation totale, c’est également une réduction des coûts pour ce qui est du matériel mais également une réduction du papier: la Blockchain élimine les échanges de documents papier. En parlant d’automatisation, la Blockchain permet de créer ce que l’on appelle des Smart Contracts (ou contrats intelligents). Par définition, les Smart Contracts sont des processus informatiques qui vont faciliter la mise en place et la signature d’un contrat entre deux parties. A retenir que ces contrats intelligents n’ont aucune clause contractuelle. Ces derniers permettent une automatisation et donc une efficacité et une rapidité conséquentes. Appliquée à la Supply Chain, c’est un gain de temps considérable pour les personnes. Les contrats intelligents ne nécessitent aucune intervention humaine pour vérifier si les conditions ont été respectées et les valider, tout sera automatisé directement. Par exemple, un contrat intelligent peut être utilisé pour payer automatiquement un fournisseur lorsqu’une livraison a été effectuée. 2) La transparence Grâce aux Smart Contracts , la Blockchain est connue comme étant transparente. Les utilisateurs peuvent consulter les informations et leurs historiques sans problème. La sécurité est telle qu’aucune donnée, une fois rentrée, ne peut être supprimée ou modifiée. L’un des principaux avantages de l’utilisation de la Blockchain dans le département des achats est qu’elle permettrait à tous les acteurs impliqués dans un contrat d’avoir accès aux mêmes informations. Cela permettrait d’éviter les malentendus et de simplifier le processus de négociation. Il est également possible de rendre le code du Smart Contract visible par tous pour appuyer la transparence. 3) La sécurité Les données de la Blockchain sont réparties sur un réseau d’ordinateurs, ce qui rend impossible le contrôle ou la manipulation des données par une seule personne. C’est un avantage dans le sens où cela permet à chaque membre de la chaîne d’approvisionnement d’avoir accès aux mêmes informations, ce qui permet d’optimiser et de sécuriser certains processus. La sécurité de la Blockchain est assurée par le fait que chaque bloc est enchaîné au bloc précédent. Pour qu’un pirate puisse modifier les données d’un bloc donné, il doit modifier tous les blocs qui viennent après lui et recalculer le hachage cryptographique de chacun d’eux. Vous l’aurez compris, pirater la Blockchain devient très compliqué. Une opportunité pour la Supply Chain, secteur dans lequel la sécurité est plus que jamais nécessaire. En 2021, l’entreprise SolarWinds a démontré que la Supply Chain comprenait de nombreuses
Comment le Big Data améliore le Supply Chain Management ?

La gestion de la chaîne d’approvisionnement est un processus crucial pour toutes les entreprises. L’objectif est de s’assurer que les biens et matériaux essentiels sont livrés au bon endroit et au bon moment. Cependant, la gestion d’une chaîne d’approvisionnement peut s’avérer difficile, d’autant plus que les données deviennent de plus en plus complexes. Chaque jour, les entreprises génèrent des quantités massives de données. Avez-vous parfois l’impression d’être submergé de données ? Il peut être difficile de savoir par où commencer, de trouver comment traiter ces données ou encore de leur donner du sens pour optimiser les processus dans votre entreprise. Face à la concurrence, les entreprises doivent trouver des moyens nouveaux et innovants. Grâce à la puissance du Big Data, elles peuvent désormais fluidifier et prendre de meilleures décisions concernant les opérations logistiques. Ces données permettent de détecter des perturbations susceptibles ou des axes d’amélioration. Les enjeux de la Data dans la chaîne d’approvisionnement La Supply Chain est l’épine dorsale de toute entreprise. Son organisation et son optimisation sont des facteurs décisifs dans la réduction des coûts transport et dans l’évolution de la satisfaction client. Il est donc nécessaire de passer le cap de la digitalisation de la Supply Chain pour avancer. Les données constituent l’un des plus grands défis du Supply Chain Management car elles impliquent une très grande quantité d’éléments, de fournisseurs de matières premières, du processus de fabrication en passant par les commandes des clients. Le Big Data Le Big Data s’impose petit à petit dans le monde des affaires et la chaîne d’approvisionnement ne fait pas exception. Son utilisation devient de plus en plus courante et s’affirme comme un véritable atout dans la stratégie logistique et celle de l’entreprise dans sa globalité. Les avantages de l’utilisation du Big Data sont nombreux: la possibilité de s’approvisionner en matériaux de manière plus efficace, améliorer la communication entre les fournisseurs et les clients,optimiser la prise de décision et prévoir les tendances. En exploitant les gros volumes de données provenant de sources multiples, il est possible d’obtenir une vision globale et fluide de la chaîne d’approvisionnement. Cela peut aider à identifier les goulets d’étranglement et les perturbations potentielles, et à planifier en conséquence. L’intelligence artificielle est également de plus en plus utilisée dans la Supply Chain. En utilisant des algorithmes d’apprentissage automatiques liés à des objets connectés, il est possible par exemple d’automatiser de nombreuses tâches au sein de la Supply Chain. Cela permet de libérer du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée, et peut contribuer à améliorer l’efficacité et la précision de ces dernières. Modélisation & algorithmes Au cours de la dernière décennie, l’accent a été mis sur l’utilisation de la Data Science pour améliorer la prise de décision dans la Supply Chain. Cela a conduit au développement de nouvelles techniques de modélisation et d’algorithmes, notamment dans le domaine du Machine Learning. Dans le cadre de la Supply Chain, les algorithmes sont amenés à améliorer les différentes opérations logistiques et aider à prédire la demande. La collaboration entre machine et humains devient alors de plus en plus forte. Les modèles de Machine Learning peuvent être divisés en trois grandes catégories : l’apprentissage supervisé, l’apprentissage non supervisé et l’apprentissage par renforcement. Les algorithmes d’apprentissage supervisés sont utilisés lorsqu’on dispose d’un ensemble connu de données d’apprentissage, déterminées par l’humain. Ces données sont utilisées pour entraîner le modèle afin qu’il puisse apprendre à faire des prédictions sur de nouvelles données. Ce type d’algorithme est souvent utilisé dans le domaine de l’approvisionnement. Par exemple, un algorithme d’apprentissage automatique peut être utilisé pour réacheminer automatiquement une expédition en cas de retard. Les algorithmes d’apprentissage non supervisés sont utilisés lorsque les données d’apprentissage ne sont pas définies par l’homme. Les algorithmes doivent apprendre des données elles-mêmes pour trouver des modèles et des regroupements en fonction de comportements similaires par exemple. Ils servent aussi à détecter des anomalies dans les processus et les améliorations. Les algorithmes d’apprentissage par renforcement sont utilisés lorsqu’il existe une boucle de rétroaction entre le modèle et l’environnement. L’algorithme apprend à partir du retour d’informations qu’il reçoit par l’homme pour améliorer ses prévisions. Ce type d’algorithme est souvent utilisé en logistique pour optimiser les itinéraires ou pour la robotique. Chacun de ces modèles a ses propres forces et faiblesses, et la meilleure approche pour un problème particulier dépendra du type de données disponibles. Nouvelles technologies Ces dernières années, les technologies utilisées pour gérer la Supply Chain ont connu des avancées majeures. Les objets connectés, l’intelligence artificielle, les robots et les jumeaux numériques sont tous de plus en plus utilisés. Ces technologies offrent un certain nombre d’avantages par rapport aux méthodes traditionnelles. Par exemple, elles peuvent contribuer à réduire les coûts, à améliorer l’efficacité et à accroître la transparence pour une réussite optimale. Elles ont également le potentiel de rendre la Supply Chain plus résiliente face aux perturbations. Les objets connectés, appareils jumelés à Internet, peuvent communiquer entre eux. De ce fait, ils pourront être utilisés pour suivre les niveaux de stock, les expéditions et même les commandes des clients en temps réel. En analysant les données, l’Intelligence Artificielle peut aider à identifier des modèles et des tendances qui peuvent être utilisés pour améliorer les opérations. Par exemple, l’IA peut aider à prédire quand un produit sera en rupture de stock et devra être réapprovisionné. En outre, elle peut automatiser certains processus, parfois en autonomie ou couplée à des robots. Les robots sont une autre technologie utilisée dans la Supply Chain; les tâches répétitives leurs sont réservées. Ils sont très efficaces, peuvent travailler 24 heures sur 24 sans se fatiguer ni présenter de risques de blessures, et permettent d’enregistrer également des données massives et intelligentes Les jumeaux numériques sont des représentations virtuelles d’objets physiques dans la Supply Chain. Ils peuvent être utilisés pour suivre l’emplacement des objets, cartographier les processus ou encore simuler différents scénarios afin que les entreprises puissent se préparer aux perturbations. Ces nouvelles technologies souvent “data driven” modifient le mode de fonctionnement des entreprises et rendent la
Les technologies au service de la Supply Chain

Les nouvelles technologies sont désormais omniprésentes dans notre quotidien. Elles sont très utiles dans l’optimisation des processus dans divers secteurs. De plus en plus d’entreprises ont déjà commencé la transformation numérique de leur Supply Chain, en vue d’offrir une meilleure expérience client. Les nouvelles technologies sont devenues, à part entière, un vecteur de son optimisation. Découvrez dans cet article plusieurs technologies au service de la Supply Chain. Les avantages des nouvelles technologies pour la Supply Chain Les nouvelles technologies font partie intégrante de notre vie de tous les jours et ne cessent de nous impressionner. Elles touchent désormais le secteur de la logistique. Aujourd’hui, il est crucial pour les entreprises de mettre en place une Supply Chain agile et réactive. En effet, une organisation qui n’anticipe pas ses besoins est déjà condamnée à les subir. La Supply Chain joue un rôle important pour une entreprise et contribue à l’amélioration de l’expérience client. Dans cette optique, les technologies au service de la Supply Chain permettent aux entreprises de considérablement améliorer leur flux de production et d’optimiser leurs coûts logistiques tout en assurant la qualité des produits acheminés jusqu’au client final. Face à des clients de plus en plus exigeants et qui souhaitent avoir plus de choix, la gestion du stock est essentielle pour une entreprise. Les nouvelles technologies sont là pour aider à automatiser les processus pour moins d’erreurs, moins de charge de travail et plus de rapidité. Enfin, on ne cesse de parler de Big Data. Par exemple, les données récoltées permettent d’analyser le comportement des clients. Cela permet notamment de prédire la demande et les ruptures de stocks et d’ainsi garder une vision sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Les nouvelles technologies sont avant tout des moyens innovants qui permettent de garantir une meilleure organisation de la Supply Chain mais aussi d’exploiter les données transport. Vers une automatisation de certains processus Au cœur de la Supply Chain, on retrouve l’Intelligence Artificielle, de plus en plus présente. On en trouve de nouvelles utilisations tous les jours. Elle permet notamment d’analyser un grand volume de données en temps réel et gagner en efficacité. Pour une entreprise, il est important de pouvoir gérer son stock et faire face à la demande. Grâce à la data, les technologies d’Intelligence Artificielle permettent notamment de prévoir la demande et d’anticiper les ruptures de stocks. Les différents modèles optimisent ainsi les flux logistiques et la latence. Elle améliore l’expérience client en analysant les différents transporteurs, que ce soit pour le respect de leur temps de livraison ou leur évaluation. Pilotés par des algorithmes d’Intelligence Artificielle, les objets autonomes sont aussi adoptés pour améliorer les performances de la Supply Chain. Du chariot au drone, ils permettent, entre autres, une meilleure gestion du stock et l’optimisation de certaines tâches manuelles. Récemment, les jumeaux numériques, définis comme la représentation numérique d’un objet physique ou d’un système par Microsoft, sont de plus en plus utilisés dans la Supply Chain. En effet, ils permettent de tester, surveiller, piloter et améliorer des processus grâce à de la donnée en temps réel. Le but est donc de mieux anticiper et de réguler la production afin de maîtriser les coûts et gérer tout autres préoccupations. Les objets connectés alliés des chaînes d’approvisionnement Internet of things, aussi appelé les “objets connectés”, sont également de plus en plus présents dans notre quotidien. Que ce soit des robots ou des assistants vocaux, ils sont capables d’interagir avec leur environnement et peuvent se connecter entre eux grâce aux technologies de l’information et de la communication. On retrouve ces technologies dans nos maisons, mais elles sont très utilisées dans la Supply Chain afin d’optimiser les processus. En effet, porteurs de nombreuses données, les objets connectés sont idéals pour suivre en temps réel le respect des délais de livraison, la gestion de l’état du stock et de l’approvisionnement ou encore pour contrôler la qualité. Ils peuvent également donner des informations précises sur le comportement d’achat et les besoins des consommateurs en vue de prévisions. Dotés de GPS pour certains, on les retrouve à différentes étapes de la chaîne d’approvisionnement. En utilisant des capteurs sur des camions ou des conteneurs, il est possible de suivre leurs mouvements en temps réel pendant qu’ils se déplacent sur différents itinéraires. Un autre exemple pertinent peut être l’utilisation de robots afin de faciliter l’étape de la mise en carton/de l’emballage. La technologie permet ainsi d’améliorer la rapidité du processus et d’éviter les Troubles Musculo-Squelettique engendrés par des opérations répétitives. Les technologies informatiques pour optimiser la logistique Il n’est pas sans savoir que la livraison est un vrai enjeu pour les chargeurs (et plus ou moins un gage de qualité pour les clients). Diverses solutions informatiques existent pour optimiser les opérations logistiques et réduire les coûts du transport. Les WMS (Warehouse Management System), sont des logiciels qui visent à optimiser et gérer les stock au sein d’un entrepôt. Parmi ses différentes fonctions, il prend en charge la gestion de l’entrepôt en général, des emplacements, du stock, les retours client et les expéditions. Il permet d’automatiser les tâches pour plus de rapidité et de productivité. Les chargeurs ont la possibilité de coupler un WMS à un TMS pour aider au déroulé du chargement et déchargement des entrepôts. En effet, un TMS ou Transport Management System, a pour objectif de donner de la visibilité sur le déroulement des livraisons en temps réel. Ses informations données apportent des précisions pour les décisions prises dans le cadre de la stratégie transport. Ainsi, le WMS peut donner des prévisions pour le TMS. Chez Fretly, nous proposons le premier DMS transport pour Data Management System Transport, qui permet d’analyser et d’optimiser les performances transport depuis une tour de contrôle. En complément d’un WMS et d’un TMS, les entreprises peuvent récolter et analyser de nombreuses données transport pour affiner leurs performances économiques, opérationnelles et environnementales. CONCLUSION En conclusion, les technologies sont des outils quasiment indispensables au sein des différentes étapes de la Supply Chain. En effet, ils permettent d’automatiser de nombreuses tâches,
La montée en puissance des achats responsables

Avec le temps, acheter de manière responsable est devenu de plus en plus important dans les entreprises, quelle que soit leur taille. Les achats responsables (aussi appelés achats durables) font directement référence aux notions d’éthique, de transparence et de solidarité dans le cadre des stratégies et des réglementations liées à la RSE (responsabilité sociale et économique) des entreprises. Pour être plus précis, et selon une définition de l’Observatoire des Achats Responsables, l’achat responsable est “tout achat intégrant dans un esprit d’équilibre, entre parties prenantes, des exigences, spécifications et critères en faveur de la protection et de la mise en valeur de l’environnement, du progrès social et du développement économique. L’acheteur recherche l’efficacité, l’amélioration de la qualité des prestations et l’optimisation des coûts globaux au sein d’une chaîne de valeur et en mesure l’impact. Ainsi, les achats responsables englobent trois critères que l’on peut citer : Le critère environnemental : dans la fonction achat, les entreprises doivent veiller à réduire leurs déchets et leurs émissions de gaz à effet de serre et ainsi préserver les ressources naturelles. Le critère économique : les achats doivent être calculés selon la qualité de la prestation et des produits mais aussi en fonction des coûts et des délais. Le critère social : en référence à l’éthique sociale, les achats responsables s’inscrivent dans le respect des droits de l’homme (discrimination, travail des enfants) et des conditions de travail décentes (sécurité, rémunération…) Le poids de la fonction achats en entreprise En moyenne, les achats représentent près de 50% du CA d’une entreprise. De par leur poids et par leurs relations directes avec les fournisseurs, ils se révèlent être un axe essentiel de l’amélioration de la performance d’une entreprise. L’entreprise peut alors faire le choix d’intégrer les achats responsables dans sa politique achats, ou bien de les pérenniser dans une stratégie structurelle de RSE. Aujourd’hui, 44% des acheteurs en grandes entreprises ont pris conscience qu’acheter de façon plus responsable pouvait aussi largement contribuer à améliorer leur performance extra-financière. La tendance vers des achats plus responsables est à la hausse. En 2020, près de 35% des PME s’étaient lancés dans les achats responsables depuis moins de 2 ans. 57% considèrent d’ailleurs cet axe comme une priorité dans leur stratégie globale. L’augmentation endémique des normes réglementaires et culturelles Si les entreprises adoptent de plus en plus ce modèle d’achat depuis quelques années, c’est aussi en raison du poids des règles normatives qui pèsent sur elles. A l’international comme en France, les règles normatives se font progressivement de plus en plus impératives. Par exemple, depuis 1977, une loi fédérale américaine punit la corruption d’agents publics à l’étranger (US Foreign Corrupt Practises Act) et la France impose un devoir de vigilance aux entreprises multinationales et donneuses d’ordre. Dernièrement, la norme ISO 26000 relative à la responsabilité des organisations a précipité un peu plus le tournant vers les achats responsables. En France, la norme X50-135-1 déploie des recommandations aux acheteurs qui désirent davantage maîtriser leurs coûts, mais aussi prévoir les risques sociaux, environnementaux et économiques. En 2019, et selon un rapport publié par EcoVadis, 81 % des entreprises interrogées estimaient que la proportion d’achats responsables avait augmenté de façon exponentielle ces 4 dernières années, en réponse aux nouvelles obligations réglementaires. Sans parler des lois qui fleurissent peu à peu partout dans le monde, les consommateurs finaux sont progressivement devenus juges de leur consommation. Dans un contexte de préoccupations des intérêts sociaux et environnementaux, ils deviennent de plus en plus vigilants à la traçabilité des produits et des services. L’image d’une entreprise se doit d’être impeccable afin d’éviter à tout prix le coup fatal qu’apporterait une mauvaise réputation. Les exemples ne manquent pas : bafouement des droits de l’homme, déversement de déchets dans la nature et c’est toute la chaîne de l’entreprise qui est mise à mal. Les consommateurs sont aujourd’hui prêts à acheter de façon plus responsable. En contrepartie, ils attendent de la transparence. Des achats (responsables) qui riment avec atouts Si les entreprises sont poussées à adopter une stratégie d’achats plus responsable, sachez que ce n’est pas uniquement en raison des évolutions sociales et législatives. Pour 60% des grandes entreprises, les achats responsables servent principalement à lutter contre la corruption (puisqu’ils permettent une meilleure transparence et traçabilité). Pour 56% des PME, acheter de façon responsable leur permettrait de garder une maîtrise durable sur leurs coûts. Dans le rapport publié par EcoVadis en 2019, les entreprises sondées avaient mis en exergue les bénéfices attendus d’un processus d’achats responsable : Atouts économiques : réduction des coûts, augmentation du chiffre d’affaire Atouts extra-financiers : vecteur d’innovation et de différenciation, amélioration de la note extra-financière et l’acquisition et la rétention des talents, meilleure gestion des risques
Acheteur : Fin d’un métier ?

L’acheteur de demain face au digital Nul n’est sans savoir que le marché est en pleine évolution digitale. L’automatisation des processus et l’aide numérique à la décision vont-elles marquer la disparition physique de tout un métier ? Si le pas vers la science-fiction fait fantasmer les plus rêveurs, la réalité est bien plus complexe pour les acheteurs. L’importance de l’acheteur en entreprise Avant de comprendre les enjeux de cette évolution, il est nécessaire de commencer par présenter le profil de l’acheteur, tel qu’il existe aujourd’hui. Selon une étude du CNA, la profession est majoritairement féminine (53%). Nombreux aussi sont les acheteurs à être diplômés (pour 67% des sondés). Par ailleurs, le métier a progressivement gagné en visibilité. Dans 47% des cas, le service achats est directement rattaché à la direction générale (DG) des entreprises. Dans 56% des cas, il est rattaché au comité de direction (Codir) ou bien au comité exécutif (Comex). Les achats sont déterminants dans le fonctionnement stratégique d’une entreprise. Le budget achat d’une entreprise représente en effet entre 5% et 10% de son CA. Le secteur évolue avec son temps, il intègre progressivement des nouveaux concepts économiques et se complexifie jour après jour avec l’insertion de nouvelles normes juridiques et environnementales. Côté compétences, il paraît essentiel qu’un acheteur possède des compétences en droit, ne serait-ce qu’il connaisse les lois concernant la sous-traitance et le RGPD. L’acheteur doit en effet garantir les risques liés aux achats, s’assurer de la qualité des produits et des services, mais aussi contractualiser l’engagement avec les fournisseurs. Il va s’en dire que les qualités en communication et en négociation sont au cœur du métier. Malgré tout, une évolution en particulier touche depuis quelques années le secteur des achats : les nouvelles technologies. 54% des sondés estiment que la digitalisation des achats deviendra le nouveau paradigme pour les décennies à venir. Dès lors, comment faire face à l’automatisation des tâches lorsque de plus en plus de systèmes fonctionnent selon des algorithmes ? Nouvelles technologies : menaces ou opportunités De nos jours, de nombreux processus sont déjà automatisés grâce à l’intelligence artificielle. Que ce soit par les solutions “source to contract”, ou encore par l’analyse prédictive et le traitement automatique du langage naturel (NPL), le secteur n’a pas fini d’être durablement transformé. Les exigences sont de plus en plus nombreuses pour un métier qui cherche constamment à se simplifier : Qualité des achats, optimisation du coût total d’acquisition, coordination des accords dans tous les sites des entreprises, voici autant de buts que l’acheteur cherche à atteindre, et que les nouvelles technologies pourraient bientôt accomplir entièrement. Il est à prévoir que dans plusieurs années, le savoir-faire tout comme le savoir-être puissent être remplacés par la machine. Les études de marché, la collecte et l’analyse des données, ou bien encore l’utilisation des outils pourraient alors être effectuées sans le besoin de l’intelligence humaine. Pourtant, le métier requiert et requerra toujours des qualités personnelles et comportementales qui ne peuvent pas être assimilées par la technologie. Un acheteur profondément humain Réfléchir à un véritable plan de déploiement, identifier des solutions pour les problèmes rencontrés, déterminer les prestataires les mieux adaptés, analyser les coûts de chaque étape de processus, optimiser les livraisons… La performance achat ne s’improvise pas, elle nécessite des compétences qui ne se digitalisent pas. Un rapport coécrit par Procurious et le cabinet Michael Page met en exergue plusieurs qualités que l’acheteur de demain devra maîtriser d’ici 10 ans : Une bonne intelligence émotionnelle et relationnelle afin de collaborer au mieux au sein de son groupe de travail Une créativité et un sens aigu de l’innovation dans le but de dominer tous les défis Un esprit critique et des compétences de prédiction afin de déterminer les besoins des clients et de déterminer une stratégie supply chain Une capacité à communiquer et à convaincre ses collaborateurs TOP 5 DES QUALITÉS À POSSÉDER À remarquer les tendances actuelles, l’acheteur adoptera une attitude proactive dans ses achats. En effet, aujourd’hui, déjà 57% des acheteurs entament le processus d’achat sans avoir au préalable discuté avec l’entreprise avec laquelle ils souhaitent faire appel. Le secteur des achats est aussi intimement lié à la gestion des risques : le bénéfice d’une entreprise dépend beaucoup des décisions prises par les acheteurs. L’acheteur de demain laissera donc son rôle de négociateur intransigeant au placard pour devenir un véritable médiateur, conscient que plusieurs intérêts sont en jeu. Ainsi, l’acheteur d’aujourd’hui, mais surtout l’acheteur de demain, sera constamment amené à jouer les intermédiaires de confiance au sein de son organisme afin d’atteindre ses objectifs. Dès lors, les services achats sont bien plus complexes qu’un programme informatique. Nombreuses sont les fonctions qui ne pourront pas être entièrement effectuées par la machine. L’humain est capable d’un raisonnement émotionnel qu’un algorithme ne pourra jamais appréhender. Alors au lieu de considérer les nouvelles technologies comme d’inévitables remplaçants, il vaudrait mieux les reconnaître comme des collaborateurs qui simplifieront le quotidien des acheteurs dans leurs décisions.